Seddouk : Tibouamouchine Caniveau dangereux

Seddouk/ Tibouamouchine Caniveau dangereux

Tibouamouchine avec les trois villages attenants qui englobent une population d’environ 4000 hab. mérite bien un plan d’aménagement urbain digne de ce nom. Le caniveau réalisé au niveau de Tibouamouchine par la subdivision des travaux des ponts et chaussées de la daira de Seddouk a déjà enregistré sa première victime en l’occurrence un jeune aveugle répondant aux initiales de L.K. Il se rendait chez un épicier du coin pour des achats lorsqu’en empruntant la route principale qu’il fréquentait régulièrement, il tombe dans ce caniveau de 50 cm de profondeur laissé a l’air libre. Plus de peur que de mal pour la victime qui s’en était sortie avec quelques égratignures. “Dieu merci que la victime soit sortie indemne d’un tel accident”, témoigna Azzedine, la personne qui l’a secourue. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette mésaventure qui pourrait arriver à tant d’autres innocents n’a pas fait frétiller les responsables de la subdivision des travaux des ponts et chaussées de la daira de Seddouk qui n’ont pas jugé utile de remédier au danger qui plane sur les têtes des usagers, les riverains en particuliers, en posant des dalles comme il est d’usage pour les drains des eaux pluviales en ville, qui font office, en dessous, de caniveau et en dessus, de trottoir. Beaucoup de citoyens craignent que cet état de fait conduira à l’allongement, dans le futur, de la liste des victimes. “A qui le tour ? (ya chari dala)”, dit la légende. Tibouamouchine avec les trois villages attenants qui englobent une population d’environ 4000 hab mérite bien un plan d’aménagement urbain digne de ce nom qui démarrera de Tighilt Elmiz jusqu’à l’école Cheikh-Belhaddad de Seddouk Ouadda, d’une longueur d’environ 1 k,nm, au lieu d’un caniveau de 300 m qui draine les eaux pluviales de l’extérieur du village pour les déverser au centre de l’agglomération et de surcroît au milieu d’un quatre chemins mettant en danger les usagers (piétons et automobilistes) et les habitations situées en contrebas dont les prémices des risques des inondations s’étaient déjà faites ressentir dès la première averse tombée durant le mois d’août et les habitants appréhendent sérieusement les pluies diluviennes de l’automne. En plus des risques qu’encourent les piétons et les automobilistes, le danger plane aussi sur les têtes des enfants scolarisées dans différents paliers, notamment ceux du préscolaire en raison de leur jeune âge (5 ans), qui auront à traverser, matin et soir, ce caniveau et leurs parents redoutent des accidents qui peuvent en survenir, c’est pourquoi ils prient tous les saints de la région pour leurs venir en aide en protégeant leurs progénitures du mauvais sort, et en sensibilisant les autorités locales à y remédier avant que l’irréparable ne se produise!

L.BEDDAR

In la dépêche de Kabylie du 15/09/2005