Le village de Tibouamouchine, dans la commune de Seddouk, assure doucement mais sûrement son développement, et ce grâce aux différentes APC qui l’ont placé au sommet de leurs préoccupations en lui accordant des projets dignes de son nom. La nouvelle APC vient de lui accorder un projet pour le revêtement en béton de trois voies principales d’accès au village. Il s’agit du chemin menant de la RN 74 vers Ighil Inourar considéré comme la porte ouest du chemin menant toujours à partir de la RN 74 et débouchant sur la grande placette d’Agoulmim qui sert à la tenue des assemblées des villageois, de galas artistiques et meetings des partis politiques, de parking automobile et de lieu d’installation des marchands ambulants pour les ventes des marchandises. Le chemin reliant la RN 74 au quartier d’Irman, une cité nouvellement créée n’est pas en reste puisque son revêtement est inclus dans ledit projet. Si l’on s’en tient à cela, ce village, parmi les plus importants des villages de la commune, a déjà bénéficié de deux projets d’envergure. D’abord l’aménagement de la route RN 74 en goudron de type tapis. Malheureusement, depuis son revêtement nombre d’accidents ont eu lieu, comme les télescopages entre véhicules ou les voitures heurtant des personnes.
Les notables comme les habitants de cette contrée ne cessent de revendiquer par des écrits pourtant des dos-d’âne à même d’obliger les chauffards à réduire la vitesse dont certains passent comme des bolides du rallye de la formule 1, faisant planer des risques quotidiens sur les habitants quand on sait la fluidité de cette route empruntée par des milliers d’automobilistes journellement. Par ailleurs, l’APC sortante lui a octroyé un projet d’aménagement urbain de cette route. Seulement, ce projet est entaché de malfaçon sur presque l’ensemble des ouvrages réalisés, mais il n’est pas encore achevé car l’entreprise a abandonné le chantier depuis déjà des mois laissant des matériaux en amas jonchés sur les accotements. Vis-à-vis des pouvoirs publics, ce village a reçu les commodités à même de soulager les souffrances des villageois de la gadoue en hiver et de la poussière en été, mais les villageois ne l’entendent pas de cette oreille et se demandent le pourquoi de ce manque de suivi des travaux ou encore pourquoi le projet n’a pas abouti ? Ils se demandent même si les ouvrages “malfaçons” seront refaits et à quand la reprise des travaux car l’abandon du chantier gêne énormément les habitants et donne une image affreuse du village pour les voyagistes, alors que si le projet est bien fait jusqu’à son terme ces derniers l’auraient vu d’un autre œil, comme un village modèle, propre et embelli.
L. Beddar