8 mars

8 Mars 
Hommage à la mère, la sœur, l’épouse, la fille…
 
 
Merci pour tout


L’homme nie présence
 
Rendons hommage à la femme qui, de tout temps, en toute circonstance, a été le précieux auxiliaire de l’homme.
 
Mais aujourd’hui, marrie de se sentir toujours reléguée au second plan, et estimant qu’elle a assez goûté à l’amer, la mère s’organise pour être l’égale de son mari.
 
Oui, c’est le tournant, et même les… filles ragent !
 
La femme a enfin compris que son bien passe par son engagement contre le mâle.
 


Masculins et féminins très singuliers
 
Les temps ont changé.  Bien changés.
 Maintenant, les garçons entretiennent des cheveux longs, et les filles portent des pantalons.
 
Aujourd’hui, la femme n’est plus cet objet qui exécute l’ordre du jour.
 
Quant à l’homme, il gesticule et se met toujours à vociférer pour montrer qu’il existe, qu’il est , et qu’il n’est pas las.
 
Oui, il faut croire que de nos jours, les garçons sont devenus des « gars cons », et les filles sont devenues « défi ».
 


Être ou paraître, c’est la question
 
La coquetterie est pour la femme ce que la virilité est pour l’homme.
 
Mais si, pour celui-ci, ce qui importe ce sont ses « je veux ! », la femme, elle, est obsédée par ses cheveux.
 
Et si d’aventure on l’obligeait à choisir entre son époux et sa chevelure, elle laisserait sûrement tomber son mari, mais elle n’accepterait jamais de laisser choir ses séchoirs.


La reine, la dame et le fou
 
L’incompatibilité d’humeur entre belle-mère et belle-fille donne toujours l’occasion de disputes aux rageuses.
 
Et le pauvre fils et époux est partagé entre la mère dont il est l’enfant et la mère de son enfant.
 
La première qualifie sa femme de bru lente, et la seconde dépressive menace de se jeter dans la (belle) mer.
 
Alors, le malheureux devenu fou… se marre, rit


La mère et le pire
 
Pendant que sa femme, son épouse, sa moitié, la mère de sa progéniture lutte entre la vie et la mort pour donner jour à l’enfant, lui, arpentant nerveusement le couloir de la maternité, est trituré par une seule pensée :
 
« Ô mon Dieu, Faites que le bébé soit un garçon ! »
 
Plus tard, quand l’infirmière vient lui annoncer la naissance de sa sixième fille, il se met à crier comme un forcené :
 
« Je ne veux plus d’enfant !  Ça six filles !  Ça six filles !  »