Photos du regroupement national d’escalade à Béjaia

Billel Lahneche notre parapentiste -photographe  m’a fait parvenir des photos du  1er regroupement national d’escalade qui a eu lieu à Béjaia ( Cap Carbon )  et auquel son club a pris part, " un petit stage pour faire découvrir ce sport aux jeunes et surtout aux jeunes de notre  petit club bien aimé" m’a t il  dit dans son message d’accompagnement.
Merci Billel et   bonne continuation  !!

Saïd Bellili filme cheikh Belhaddad

Le tour de manivelle d’un long métrage sur cheikh Mohand Ameziane Belhaddad est prévu pour bientôt, avons-nous appris du cinéaste Saïd Bellili, le réalisateur. Le scénario est de Mohand N’Aït Ighil, journaliste, dramaturge et écrivain en amazigh, auteur de pièces de théâtre et de romans au succès indéniable. Cette éminente production se veut une projection sur un siècle et demi en arrière et, par ricochet, une invitation à jeter un regard sur une page glorieuse de l’histoire de notre pays. Une œuvre méritoire car cheikh Belhaddad a inscrit en lettres d’or son nom dans l’histoire de la libération du pays. Il était le guide de la Tarika Rahmania, une puissante organisation religieuse qui coiffait une centaine de zaouïas répandues à travers tout le pays et comptait 300 000 fidèles environ. Par ailleurs, cheikh Belhaddad n’était pas seulement un homme érudit qui formait dans sa zaouïa, à Seddouk, des étudiants en théologie venant de partout, mais il était aussi connu pour avoir provoqué une insurrection paysanne contre l’occupation française en lançant un appel au djihad au marché de Seddouk devant 1 200 fidèles un certain 8 avril 1871. Une guerre sanglante qui avait duré six mois et qui s’était soldée, outre les milliers de morts et les expropriations de terres, par des emprisonnements et des déportations de chefs de guerre vers une île du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie.
C’est ce pan de l’histoire que Saïd Bellili s’attelle à mettre en images pour les générations actuelles et futures. Nous avons croisé Saïd lors de la rencontre cinématographique d’Akbou où il a présenté son court métrage sur le sida la Rencontre mortelle, un film agrémenté d’un débat houleux suite aux tabous qui entourent le sujet. Pour ce jeune cinéaste né en 1966 à Seddouk (Béjaïa), le cinéma était au départ une simple passion. Mais, à force de persévérance, il est vite devenu sa raison d’être.
D’ailleurs, il ne cesse de donner des coups de manivelle pour des productions qui intéressent la société car ayant pour thématiques les drames sociaux, notamment ceux qui souffrent dans l’ombre loin du regard des autres. Il a débuté sa carrière dans le théâtre tout en aimant le cinéma, ce qui l’a incité à suivre une formation de réalisateur de six mois Alger. «J’ai commencé avec les moyens de bord. En 2000, j’ai réalisé mon premier documentaire, qui porte sur le séisme de Béni Maouche, à Béjaia. Intitulé les Sinistrés, je l’ai réalisé avec un support DV. Mon deuxième documentaire, sorti en 2002, traite des handicapés. Ce documentaire, que j’ai présenté au festival d’expression amazighe d’Annaba, m’a poussé à aller de l’avant en voyant des gens émus et en sanglots, sensibles aux souffrances qu’endure cette frange de la société. Mon premier court métrage, la Rencontre mortelle, je l’ai réalisé en 2005 et mon premier long métrag, d’une heure quarante-cinq minutes et intitulé la Malédiction, est sorti en 2008. J’ai participé avec ce long métrage au festival du film d’expression amazighe de Sidi Bel Abbès. Enfin, j’ai mis en veilleuse, en attendant des jours meilleurs, un feuilleton de quinze épisodes de cinquante-deux minutes chacun. J’en ai donné le coup de manivelle le 9 juillet 2009 au palais de la Culture. Comme il traite de la guerre d’Algérie, j’ai sollicité une aide au ministère des Moudjahidine et j’attends toujours une subvention pour pouvoir entamer le tournage», nous a déclaré ce cinéaste qui ne manque ni de volonté ni de talent.
De Béjaïa, Larbi Beddar

Université de Bejaia : la recherche à l’honneur

 A l’ère de la mondialisation, la conjoncture est devenue difficile, le développement de la société ne peut se faire, de façon équitable, que par la synchronisation de l’innovation et de la  protection de l’environnement. Et c’est dans cette perspective    que l’université de Béjaia continue de miser sur la recherche – développement.
La faculté des sciences de la nature et de la vie a organisé en début de semaine, les quatrièmes journées scientifiques. Plusieurs intervenants ont débattu des thèmes d’actualité : les sciences agroalimentaires, les substances bio actives, eau et environnement et  aux frontières du développement durable.
ces sujets si variés, les uns que les autres mais en relation avec le secteur économique.   
 Dans son intervention le professeur Chibane, détaille l’intérêt et les orientations de la recherche en agroalimentaire, étant donnée   que Bejaia est considérée comme le pôle de l’agroalimentaire par excellence à l’échelle national. Il rajoute « pour que la recherche trouve sa place il faut que l’université soit en relation étroite avec le secteur économique c’est-à-dire créer un pont université – entreprise ».
            De son coté le docteur Madani responsable du laboratoire de biophysique, biochimie biomathématique et scientométrie (BBBS) dira : «  la faculté des sciences de la nature est a la tête du plus grand laboratoire à l’université, avec deux brevets nationaux, il regroupe pas mois de 60 chercheurs. Nous allons réceptionner dans les mois qui viennent un centre de recherche dédié aux technologies agroalimentaires et   équipé des instruments d’analyse les plus performants. Ce centre sera d’envergure national, ce qui pourra constituer une plate forme technique pour les doctorants et aidera à optimiser les stages scientifiques à l’étranger ».
            En marge des interventions présentées par plusieurs chercheurs une visioconférence est donnée par le professeur Bohuon enseignant chercheur à l’université de Montpellier, et monsieur Jean-luc Bosio de la Direction des relations internationales de la même institution. Pour rappel plusieurs collaborations ont été signées ces deux dernières années avec des universités françaises comme Rouen dans le cadre du projet Tassili. Avignon et Montpellier prochainement Nancy dans le cadre la mobilité des étudiants et la préparations des thèses co–tutelles.
 Certes la recherche dans notre pays ne peut évoluer que par la coopération de la triade collectivité locale, université, entreprise, mais ce qui urge c’est la légifération de lois capables de protéger le chercheur et la propriété intellectuelle et industrielle.
 
 
Ikhenache S
 

Un petit coucou de Billel et de sa bande à Tikjda

"Première  randonnée du club amateur des sports aériens  et de montagne Seddouk Oufella à Tikjda, malgré le manque de moyens.
Le début est toujours  difficile, mais  on a quand même  passé de très bons moments".

Billel Lahneche

 

 

Allez les verts !!!

Pour marquer son soutien à notre équipe nationale de foot ball face à l’Egypte, Billel notre parapentiste parade dans le ciel au dessus d’Achtoug avec le drapeau algerien, quelle belle image !!

 Allez les fennecs !!

L’Ouziaa à l’Aid Ameziane

Le village Seddouk Ouffella à l’instar de nombreux villages de Kabylie a célébré  l’Aid Ameziane , en organisant une Ouziaa, histoire de perpétuer  une tradition , mais  pas seulement , car  quoi de mieux qu’une telle opération collective de solidarité , de partage  et de générosité   peut redonner du baume au coeur à ceux  pour qui le quotidien est un combat sans répit, redonner le sourire aux enfants  en l’espace de cette journée de pardon et de communion.

 Pour vous  plonger dans cette ambiance, je vous laisse découvrir ci -dessous les photos prises par Omar que je remercie  par ailleurs.

Pour information, l’Ouziaa s’est déroulée dans la Maison du cimetière qui a été intégrée à "L’ensemble cultuel Cheikh Ahadad " et à ce titre elle a été entièrement aménagée en  salle de prière avec un espace sanitaire  composée de toilettes, douches et  espace pour ablutions aux sous sol.

Le retour des Héros en dvd

"Le Retour des Héros", est le titre du reportage vidéo réalisé par Melovision Productions  et consacré aux cérémonies de transfert et de reinhumation des ossements de Cheikh Ahaddad et de ses deux fils M’Hamed et Aziez  qui ont eu lieu du 1er au 4 juillet dernier à Seddouk Ouffella.
D’une durée de 1 h 10 min environ, le reportage est composé de 2 chapitres, le premier de 25 min est consacré à la restauration des sites, en effet le film nous  emmène  revisiter les lieux qui ont bénéficié de travaux de  rénovation et de restauration à commencer par la Maison des Khouan en passsant par les différentes fontaines ( Timechmachine, Tal Aicha, Taouint ), Akham n-Tmeqbert pour finir avec le Mausolée. Pour ce dernier ouvrage, le film passe en revue tout le processus de sa  construction du premier coup de pelleteuse  en  2006 jusqu’à son inauguration .
Quant au second chapitre de 55 min , il est consacré aux cérémonies de transfert et de réinhumation des ossements de Cheikh Ahaddad et  de ses adeux fils, on y découvre la ferveur et la mobilisation de la population pour cet évènement et surtout la liesse populaire à laquelle il a donné lieu, des cérémonie émouvantes et inoubliables.
Le reportage vidéo est édité sur support DVD et VCD, il est actuellement en vente exclusive à Seddouk Ouffella en attendant sa sortie nationale.