Université de Bejaia : la recherche à l’honneur

 A l’ère de la mondialisation, la conjoncture est devenue difficile, le développement de la société ne peut se faire, de façon équitable, que par la synchronisation de l’innovation et de la  protection de l’environnement. Et c’est dans cette perspective    que l’université de Béjaia continue de miser sur la recherche – développement.
La faculté des sciences de la nature et de la vie a organisé en début de semaine, les quatrièmes journées scientifiques. Plusieurs intervenants ont débattu des thèmes d’actualité : les sciences agroalimentaires, les substances bio actives, eau et environnement et  aux frontières du développement durable.
ces sujets si variés, les uns que les autres mais en relation avec le secteur économique.   
 Dans son intervention le professeur Chibane, détaille l’intérêt et les orientations de la recherche en agroalimentaire, étant donnée   que Bejaia est considérée comme le pôle de l’agroalimentaire par excellence à l’échelle national. Il rajoute « pour que la recherche trouve sa place il faut que l’université soit en relation étroite avec le secteur économique c’est-à-dire créer un pont université – entreprise ».
            De son coté le docteur Madani responsable du laboratoire de biophysique, biochimie biomathématique et scientométrie (BBBS) dira : «  la faculté des sciences de la nature est a la tête du plus grand laboratoire à l’université, avec deux brevets nationaux, il regroupe pas mois de 60 chercheurs. Nous allons réceptionner dans les mois qui viennent un centre de recherche dédié aux technologies agroalimentaires et   équipé des instruments d’analyse les plus performants. Ce centre sera d’envergure national, ce qui pourra constituer une plate forme technique pour les doctorants et aidera à optimiser les stages scientifiques à l’étranger ».
            En marge des interventions présentées par plusieurs chercheurs une visioconférence est donnée par le professeur Bohuon enseignant chercheur à l’université de Montpellier, et monsieur Jean-luc Bosio de la Direction des relations internationales de la même institution. Pour rappel plusieurs collaborations ont été signées ces deux dernières années avec des universités françaises comme Rouen dans le cadre du projet Tassili. Avignon et Montpellier prochainement Nancy dans le cadre la mobilité des étudiants et la préparations des thèses co–tutelles.
 Certes la recherche dans notre pays ne peut évoluer que par la coopération de la triade collectivité locale, université, entreprise, mais ce qui urge c’est la légifération de lois capables de protéger le chercheur et la propriété intellectuelle et industrielle.
 
 
Ikhenache S