Désignation d’une nouvelle équipe de notables

Après  le silence et les tergiversations l’heure est à l’action. En effet  le jeudi 4 novembre  le village s’est réuni en assemblée générale et a décidé de renouveler  les notables. II faut rappeler que la précédente équipe désignée au lendemain des festivités ayant marqué les cérémonies de transfert des ossements de  cheikh      Ahaddad et de ses deux fils s’est vite désintégrée à la suite de démissions successives au même titre d’ailleurs que les association Issulas et les Scouts " Mouhoubi Melaaz".

De nombreux défis attendent cette équipe de 9 membres dirigée par   Mohand BOUZERZOUR, qui doit selon  son propos ramener de la sérénité dans le village , rassembler les jeunes et oeuvrer avec toutes les bonnes volontés en vue de sortir le village de la léthargie  .

Je  leur souhaite bon courage et de la réussite.

A quand le tour d’AFSOU ?

Hamane

visite virtuelle

 

     

    Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se rendre au village de Seddouk Ouffella en vue de faire une Ziara au Mausolée de Cheikh Ahaddad et des différents sites, la direction de la culture de la wilaya de Béjaia a mis au point sur cdrom un circuit de visite virtuelle réalisé par le studio photo Hammoudi à Ighil Ali, sans doute un outil de nature à faire connaître davantage ce haut personnage de notre histoire et par la même occasion  faire découvrir notre village à de nombreux visiteurs.

 

 

Photos du regroupement national d’escalade à Béjaia

Billel Lahneche notre parapentiste -photographe  m’a fait parvenir des photos du  1er regroupement national d’escalade qui a eu lieu à Béjaia ( Cap Carbon )  et auquel son club a pris part, " un petit stage pour faire découvrir ce sport aux jeunes et surtout aux jeunes de notre  petit club bien aimé" m’a t il  dit dans son message d’accompagnement.
Merci Billel et   bonne continuation  !!

Mausolée de cheikh Aheddad, l’administrateur démissionne

Il évoque l’abandon de la structure par l’Etat
 Cela fait presque une année qu’il est ouvert à l’issue d’une manifestation grandiose de rapatriement des ossements de cheikh Aheddad et de son fils Aziz.
 Le mausolée de cheikh Belhaddad à Seddouk Oufella, demeure toujours sans statut et le moins que l’on puisse dire, livré à lui même, selon les aveux arrachés par téléphone à Battache Ali, l’administrateur en charge de la gestion de la structure depuis juillet 2009 qui vient de démissionner.
“Cela fait une année que je suis affecté provisoirement de l’enseignement à la direction de la culture de Bgayet pour gérer le mausolée de cheikh Belhaddad à Seddouk Oufella. Depuis mon installation à ce jour, aucune directive ne m’a été donnée concernant la mission que je devais mener. Pire encore, je n’ai reçu aucun budget pour le bon fonctionnement de la structure et les dons provenant de la “waâda” des  particuliers ne suffisaient pas. Quant à moi, Je continue à percevoir mon salaire de l’enseignement d’où on ne m’a même pas convoqué pour la surveillance des examens. Voilà, les raisons et il y en d’autres bien sûr, qui m’ont poussé à démissionner de cette charge pour regagner l’enseignement”,dira notre interlocuteur.
Pourtant depuis que les ossements des deux cheikhs Belhaddad reposent dans ce mausolée, les pèlerins composés de particuliers, de familles ou des délégations, affluaient à Seddouk Oufella, chaque jour que Dieu fait, comme en témoigne l’un des petits-fils de cheikh Aheddad, en l’occurrence si Abdelhamid, qui a construit une maison à proximité de l’ancienne zaouia du cheikh à Lokri, devenue aujourd’hui, une école primaire.“Comme autrefois, il y a plus d’un siècle et demi, mon arrière grand-père recevait les khouans, ici, dans sa zaouia. Je pense avoir rendu la vie à l’endroit en ouvrant aujourd’hui, ma maison aux khouans pour l’hébergement et la restauration”, fera remarquer si Abdelhamid.
En effet, l’Etat, par inadvertance ou sciemment, a oublié de réaliser les structures d’accueil comme un  hôtel, café-restaurant qui doivent normalement accompagner la réhabilitation de l’espace de cheikh  Aheddad et ce, pour mettre à l’aise les pèlerins venant de loin en leur assurant d’agréables séjours. Quoi qu’il en soit, le mausolée est laissé à l’abandon et la succession à la tête de cette structure est bien ouverte.
L. Beddar

Maison de Cheikh Aheddad : Le marché de la restauration attribué

 La maison de l’illustre Cheikh Aheddad, sise au niveau du village Seddouk Oufella dans la commune de Seddouk, est en passe de faire l’objet de travaux de reconstruction et de restauration.

A se fier à un responsable de la direction du logement et des équipements publics (DLEP), instance en charge du management du projet, celui-ci va étrenner incessamment sa phase de réalisation. « Le marché a été attribué à une entreprise privée pour un délai contractuel de 12 mois », nous a confié notre interlocuteur. Le projet, pris en charge sur le programme sectoriel, a nécessité la mobilisation d’une enveloppe budgétaire de 22,86 millions de dinars, nous a-t-on précisé.

 

Par M. A

Commémoration du 139e anniversaire de l’insurrection de Cheikh Aheddad

Intenses activités à Seddouk et Béjaïa

Le coup d’envoi de ces activités aussi riches que variées a été donné à partir du village de Seddouk-Oufella, où une cérémonie de recueillement et de dépôt de gerbes de fleurs sur le mausolée de cheikh Aheddad s’est déroulée en présence des autorités locales.

La commémoration du  139e anniversaire de l’insurrection de cheikh Aheddad, proclamée un certain 8 avril 1871 à la place du marché de Seddouk, a été marquée cette année par de nombreuses activités culturelles, artistiques et sportives qu’a organisées, comme à l’accoutumée, l’association des activités de jeunes portant le nom du même héros, en collaboration avec l’APC de Seddouk.
Les festivités commémoratives de cette date hautement historique, qui se sont étalées sur trois jours, les 8, 9 et 10 avril, ont été organisées simultanément à Seddouk et au chef-lieu de la wilaya, plus précisément à la maison de la Culture de Béjaïa.
Le coup d’envoi de ces activités aussi riches que variées a été donné à partir du village de Seddouk-Oufella, où une cérémonie de recueillement et de dépôt de gerbes de fleurs sur le mausolée de cheikh Aheddad s’est déroulée en présence des autorités locales.
Une exposition sur l’œuvre et la vie de cheikh Aheddad, la projection de films et documentaires, tels que Tanekra et le Retour des héros, un concours de dessin, un tournoi de pétanque, des représentations de pièces théâtrales et une conférence-débat animée par Ali Battache retraçant le parcours héroïque de cette figure charismatique sont autant d’activités organisées à Béjaïa et à Seddouk.
Afin de permettre une clôture en apothéose, les responsables de cette manifestation culturelle ont organisé, dans la soirée de samedi 10 avril, une exhibition de karaté-do avec le jeune entraîneur Tacheraft Zineddine, suivie d’un gala artistique à l’esplanade jouxtant le carrefour du centre-ville de Seddouk.Cette soirée musicale, jusqu’à une heure tardive de la nuit, a été animée par une kyrielle de chanteurs kabyles, dont le légendaire groupe des Abranis, Kamel Naali, Abbas Naït R’zine, Aldjia et le groupe Phénix. C’est toute la région des Ath Aïdel qui aura vibré, l’espace de quelques heures, sous les décibels de ce concert mémorable. Pour rappel, ce n’est qu’en 2009, le 2 juillet plus précisément, que les ossements de cheikh Aheddad et de son fils
cheikh Aziz ont été transférés de Constantine vers Seddouk-Oufella, son village natal.
Ainsi, le mausolée du chef spirituel de la tarika Rahmaniya et de l’insurrection de 1871 avec El-Mokrani aura finalement vu le jour à Seddouk-Oufella. Une manière d’exaucer son vœu d’être enterré dans sa région natale. À noter que cheikh Aheddad est mort en 1873 à l’âge de 93 ans, quelques jours seulement après sa détention par l’armée coloniale, suite à sa condamnation à cinq ans de prison par le tribunal de Constantine, où il fut inhumé sur décision des autorités françaises qui voulaient éloigner sa tombe de son fief pour éviter une autre révolte populaire en Kabylie.

KAMEL OUHNIA

SEDDOUK: LE MAIRE REND LE TABLIER

 Madjid Laâlaoui ( Djamel Yallaoui NDLR ), maire de la municipalité de Seddouk, a annoncé hier sa démission du poste de premier responsable de la commune. Le désormais ex-maire a toutefois précisé qu’il gardera son mandat d’élu jusqu’à l’élection de son successeur. Une délibération a été faite dans ce sens et remise aux autorités de la wilaya représentées localement par le chef de daïra.
La wilaya devra sous une trentaine de jours procéder à l’élection d’un nouveau maire qui terminera le mandat électif et ce, conformément au contenu du Code communal. Le maire démissionnaire justifiera son geste par le fait qu’il lui est «impossible d’assurer sa mission devant le manque d’aide de ses pairs». Il y a lieu de préciser que la majorité aux commandes de la commune de Seddouk est revenue au parti d’Aït Ahmed, le FFS.

Arezki SLIMANI

Saïd Bellili filme cheikh Belhaddad

Le tour de manivelle d’un long métrage sur cheikh Mohand Ameziane Belhaddad est prévu pour bientôt, avons-nous appris du cinéaste Saïd Bellili, le réalisateur. Le scénario est de Mohand N’Aït Ighil, journaliste, dramaturge et écrivain en amazigh, auteur de pièces de théâtre et de romans au succès indéniable. Cette éminente production se veut une projection sur un siècle et demi en arrière et, par ricochet, une invitation à jeter un regard sur une page glorieuse de l’histoire de notre pays. Une œuvre méritoire car cheikh Belhaddad a inscrit en lettres d’or son nom dans l’histoire de la libération du pays. Il était le guide de la Tarika Rahmania, une puissante organisation religieuse qui coiffait une centaine de zaouïas répandues à travers tout le pays et comptait 300 000 fidèles environ. Par ailleurs, cheikh Belhaddad n’était pas seulement un homme érudit qui formait dans sa zaouïa, à Seddouk, des étudiants en théologie venant de partout, mais il était aussi connu pour avoir provoqué une insurrection paysanne contre l’occupation française en lançant un appel au djihad au marché de Seddouk devant 1 200 fidèles un certain 8 avril 1871. Une guerre sanglante qui avait duré six mois et qui s’était soldée, outre les milliers de morts et les expropriations de terres, par des emprisonnements et des déportations de chefs de guerre vers une île du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie.
C’est ce pan de l’histoire que Saïd Bellili s’attelle à mettre en images pour les générations actuelles et futures. Nous avons croisé Saïd lors de la rencontre cinématographique d’Akbou où il a présenté son court métrage sur le sida la Rencontre mortelle, un film agrémenté d’un débat houleux suite aux tabous qui entourent le sujet. Pour ce jeune cinéaste né en 1966 à Seddouk (Béjaïa), le cinéma était au départ une simple passion. Mais, à force de persévérance, il est vite devenu sa raison d’être.
D’ailleurs, il ne cesse de donner des coups de manivelle pour des productions qui intéressent la société car ayant pour thématiques les drames sociaux, notamment ceux qui souffrent dans l’ombre loin du regard des autres. Il a débuté sa carrière dans le théâtre tout en aimant le cinéma, ce qui l’a incité à suivre une formation de réalisateur de six mois Alger. «J’ai commencé avec les moyens de bord. En 2000, j’ai réalisé mon premier documentaire, qui porte sur le séisme de Béni Maouche, à Béjaia. Intitulé les Sinistrés, je l’ai réalisé avec un support DV. Mon deuxième documentaire, sorti en 2002, traite des handicapés. Ce documentaire, que j’ai présenté au festival d’expression amazighe d’Annaba, m’a poussé à aller de l’avant en voyant des gens émus et en sanglots, sensibles aux souffrances qu’endure cette frange de la société. Mon premier court métrage, la Rencontre mortelle, je l’ai réalisé en 2005 et mon premier long métrag, d’une heure quarante-cinq minutes et intitulé la Malédiction, est sorti en 2008. J’ai participé avec ce long métrage au festival du film d’expression amazighe de Sidi Bel Abbès. Enfin, j’ai mis en veilleuse, en attendant des jours meilleurs, un feuilleton de quinze épisodes de cinquante-deux minutes chacun. J’en ai donné le coup de manivelle le 9 juillet 2009 au palais de la Culture. Comme il traite de la guerre d’Algérie, j’ai sollicité une aide au ministère des Moudjahidine et j’attends toujours une subvention pour pouvoir entamer le tournage», nous a déclaré ce cinéaste qui ne manque ni de volonté ni de talent.
De Béjaïa, Larbi Beddar

Université de Bejaia : la recherche à l’honneur

 A l’ère de la mondialisation, la conjoncture est devenue difficile, le développement de la société ne peut se faire, de façon équitable, que par la synchronisation de l’innovation et de la  protection de l’environnement. Et c’est dans cette perspective    que l’université de Béjaia continue de miser sur la recherche – développement.
La faculté des sciences de la nature et de la vie a organisé en début de semaine, les quatrièmes journées scientifiques. Plusieurs intervenants ont débattu des thèmes d’actualité : les sciences agroalimentaires, les substances bio actives, eau et environnement et  aux frontières du développement durable.
ces sujets si variés, les uns que les autres mais en relation avec le secteur économique.   
 Dans son intervention le professeur Chibane, détaille l’intérêt et les orientations de la recherche en agroalimentaire, étant donnée   que Bejaia est considérée comme le pôle de l’agroalimentaire par excellence à l’échelle national. Il rajoute « pour que la recherche trouve sa place il faut que l’université soit en relation étroite avec le secteur économique c’est-à-dire créer un pont université – entreprise ».
            De son coté le docteur Madani responsable du laboratoire de biophysique, biochimie biomathématique et scientométrie (BBBS) dira : «  la faculté des sciences de la nature est a la tête du plus grand laboratoire à l’université, avec deux brevets nationaux, il regroupe pas mois de 60 chercheurs. Nous allons réceptionner dans les mois qui viennent un centre de recherche dédié aux technologies agroalimentaires et   équipé des instruments d’analyse les plus performants. Ce centre sera d’envergure national, ce qui pourra constituer une plate forme technique pour les doctorants et aidera à optimiser les stages scientifiques à l’étranger ».
            En marge des interventions présentées par plusieurs chercheurs une visioconférence est donnée par le professeur Bohuon enseignant chercheur à l’université de Montpellier, et monsieur Jean-luc Bosio de la Direction des relations internationales de la même institution. Pour rappel plusieurs collaborations ont été signées ces deux dernières années avec des universités françaises comme Rouen dans le cadre du projet Tassili. Avignon et Montpellier prochainement Nancy dans le cadre la mobilité des étudiants et la préparations des thèses co–tutelles.
 Certes la recherche dans notre pays ne peut évoluer que par la coopération de la triade collectivité locale, université, entreprise, mais ce qui urge c’est la légifération de lois capables de protéger le chercheur et la propriété intellectuelle et industrielle.
 
 
Ikhenache S