Seddouk: Grand malaise au lycée Mouhali

Seddouk: Grand malaise au lycée Mouhali

Les professeurs ne s’entendant pas avec le proviseur ont refusé de siéger avec lui dans les conseils des classes, ce qui a poussé la direction de l’éducation de Béjaia à dépêcher son chef de service de l’organisation pédagogique pour présider les conseils et signer les bulletins.

Le conflit qui a duré tout au long de l’année scolaire au lycée Mouhali de Seddouk entre les professeurs et le proviseur, a pris des proportions alarmantes allant jusqu’à priver les étudiants de leurs bulletins scolaire des 2° et 3° trimestre.
“ Je me suis présenté le mercredi 20/07 à ce lycée pour retirer le bulletin scolaire de ma fille, exigé par l’INSPG de Béjaia pour son éventuelle inscription à une formation dans cet institut, l’agent de permanence m’a informé que les bulletins ne sont pas encore prêts”, tempête Ben Mahrez Brahim.
Les professeurs ne s’entendant pas avec le proviseur ont refusé de siéger avec lui dans les conseils des classes, ce qui a poussé la direction de l’éducation de Béjaia à dépêcher son chef de service de l’organisation pédagogique pour présider les conseils et signer les bulletins. Cette décision a fait soulever le courroux du proviseur, en guise de revanche, a refusé d’apposer le cachet de l’établissement sur les bulletins et s’en est allé en vacances, avons-nous appris de Mr Lamari Abdelaziz, président de l’association des parents d’élèves. “Qui aurait imaginé qu’un lycée de cette envergure soit dépourvu de gouvernail ?
Le censeur a été envoyé en stage de longue durée et un surveillant général a été muté dans un autre lycée sans qu’ils soient remplacés, auxquels s’ajoutent les absences répétées du proviseur, et tout cela au détriment des professeurs qui, livrés à eux-mêmes et nonobstant le fardeau lourd à supporter qui pese sur leurs têtes durant toute la durée de l’année scolaire, ont eu ce mérite d’avoir assumé dignement leur mission en hissait leur établissement à la quatrième place au niveau wilaya au classement des résultats du bac avec un taux de réussite de 37,80%”, dira un enseignant dans ce lycée. Cette situation lamentable qui s’est inscrite dans la durée est loin de connaître son épilogue et les parents d’élèves, inquiets, ne savent pas à quel saint se vouer pour que cette mésaventure, qui porte un préjudice certain à leurs enfants, soit dénouée dans les plus brefs délais. “Je descendrai dans le courant de cette semaine pour demander au directeur de l’éducation de prendre les dispositions qui s’imposent afin que ces bulletins soient remis aux élèves dans les meilleurs délais possibles”, rassure Mr Lamari.

L. Beddar

In la dépêche de Kabylie du 28 juillet 2005