Célébration de l’insurrection de Cheikh Belhaddad

Clôture des festivités

Le Festival de Cheikh Belhaddad, organisé à l’occasion de la commémoration du 137e anniversaire de l’insurrection du 8 Avril 1871, par l’Association des activités de jeunes “Cheikh-Belhaddad de Seddouk, a pris fin le 8 avril par une soirée artistique. Une édition jugée très réussie sur tous les plans, selon les participants.
L’organisation était parfaite et la participation très large, à voir le grand nombre de clubs sportifs et d’associations culturelles qui ont répondu à l’invitation de l’association organisatrice, venus de tous les coins de la wilaya pour prendre part à ce festival. Il faut signaler la qualité et la richesse du programme.
Des activités sportives et culturelles étaient au menu. Des tournois de jeu d’échec, tennis de table, pétanque, handball, judo, karaté, kung-fu, football et même un semi-marathon.
De même que des galas artistiques, des soirées musicales et théâtrales, des conférences, des expositions et projections de témoignages, photos et manuscrits inédits, retraçant la vie et l’œuvre du cheikh.
Une visite de recueillement sur la tombe de Cheikh Belhaddad à Constantine figurait au programme. Le festival a drainé des foules importantes les durant du festival 20 jours qu’il a duré sur les lieux qui ont abrité les différentes festivités, en l’occurrence le Centre culturel, le Complexe sportif de proximité et la salle des fêtes de l’APC de Seddouk.
Le festival était une véritable occasion pour la région, avide de ce genre de festivités de se détendre, notamment par les soirées théâtrales et les galas artistiques mais aussi pour découvrir, à travers les conférences, les projections et expositions organisés dans ce cadre, le parcours et le combat de l’un des plus grands monuments de l’Algérie, qui est aussi un fils de la région. A noter que le festival s’est doté, cette année, d’un important parrainage de la part de plusieurs parties : instances et sociétés, en plus de l’apport historique important des deux œuvres de l’auteur Ali Battache et du réalisateur Djilali Boukhdad. Il s’agit respectivement d’un livre et d’un film-documentaire retraçant la vie et le combat de Cheikh Belhaddad et de son complice, El Mokrani, lesquels retracent surtout le rôle de la confrérie Rahmania dans la lutte contre le colonialisme en général et dans l’insurrection du 8 Avril 1871 en particulier. Ce sont deux témoignages historiques d’une grande valeur en son et images, dévoilant certains aspects d’une phase de notre histoire qui reste encore pleine d’ombres et méconnue.
 
M. Aït Méziane