« Lettres » aux candidats au bachot.
Je vous écris cette lettre pour vous dire que le BAC c’est en définitive trois innocentes lettres qui, mises dans le bon ordre, ne sont plus que les trois première lettres de l’alphabet : A.B.C… c’est-à-dire chose élémentaire. N’en faites donc pas un K. Il faut au contraire se dire que le bac I.J. n’challah. Aussi, prenez un R décontracté et C.C. de vous triturer les méninges. Travaillez pour le bac, certes, mais ne laissez pas le bac vous travailler !
F.A.C. tout souci de votre esprit pour A.B.C. la tension qui cherchera à vous D.K.P.
H.T. une tablette de chocolat et dites-vous que cet examen, comme tous ceux que vous avez déjà réussis, n’est tout de même pas un « bac » à boire !
Ne C.D. surtout pas à l’emprise du trac, et pensez très fort : « Quand il faut y aller, J.V. ! ». Vous pouvez également écrire le mot « trac » sur une feuille et froisser celle-ci avant de la jeter à la poubelle. Adieu la trouille…
Abordez les épreuves très calmement, sans B.C. les bras. Ce qui compte, c’est le début et la fin. Et comme vous serez assis, il est facile de tenir « deux bouts ».
Et plus tard, quand vous aurez enfin obtenu le précieux diplôme, vous penserez : « G.V.Q. un moment merveilleux. ».
Mais si, malgré tout, le sort en décide autrement, dites-vous que le temps efface tout, et qu’aujourd’hui sera vite I.R. et que demain sera bientôt aujourd’hui.
Mais A.C. bavardé comme ça. Bon courage et à vos… styles hauts !
Khaled Lemnouer