Le feuilleton de l’hiver, qui a fait déjà tomber des têtes parmi les hauts responsables au sein de la municipalité de Seddouk, est loin de connaître son épilogue et semble même s’inscrire dans la durée car n’ayant pas encore livré tous ses secrets. Des secrets que dévoilera peutêtre, le congrès local du FFS qui aura lieu le 31 du mois en cours pour la désignation des nouvelles instances du parti aux commandes de l’APC de Seddouk. Ces démissions en cascade ont été provoquées par des remous, de mémoire d’homme, qu’aucune autre APC n’a connus de par le passé. C’est le militant du FLN qui a ouvert le bal en démissionnant du poste de président de la commission sociale qu’il occupait et, quelques semaines après, le secrétaire général qui lui emboîtera le pas en rendant publique le 18 janvier sa démission alors que le maire, lui, parle de remerciement pour manque d’envergure. Nous avons approché les deux hommes et nous vous livrons ci-dessus leurs déclarations. « J’étais en poste de secrétaire général depuis le 19/10/2003 et aucune APC ne m’a reproché une incompétence quelconque, sinon je n’aurai pas tenu 6 ans.D’ailleurs, j’ai pris une fois l’intérim de 4 mois et j’ai réalisé deux projets grandioses pour la municipalité. Une salle non utilisée du sous sol que j’ai aménagée en service d’état civil et la salle de cérémonie des banquets (mariage) que j’ai créée. Ma décision de démissionner de mon poste de secrétaire général est mûrement réfléchie. Le conflit entre le maire et les membres de son exécutif, paralysant toutes les activités, a eu des retombées sur moi. Certains responsables malveillants, ont fait sortir des rumeurs comme quoi je sabote. Pour cela, j’ai reçu des pressions de l’intérieur et de l’extérieur. Ne pouvant supporter ce climat de tension qui règne autour de moi, j’ai démissionné », explique Bouda Nacer ex secrétaire général. « Nous avons mis Bouda Nacer à l’essai pour une période d’une année. Au moment où il fallait évaluer, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait prendre une autre option en procédant à son remplacement pour mission non accomplie », dira le maire, qui continue dans la foulée mais en parlant, bien-sûr cette fois ci du nouveau secrétaire général, en l’occurrence Lalouni Zahir, lequel a été désigné, auparavant comme responsable du service technique, c’est-à-dire en février 2008 où il n’a pas tenu longtemps puisqu’en novembre de la même année, il a rendu le tablier. « En attendant le recrutement ou la mutation d’un administrateur principal qualifié, nous avons placé provisoirement à ce poste Lalouni Zahir, qui a déjà exercé cette fonction de par le passé », abonde l’édile municipal.
Journées scientifiques à l’université de Béjaia
Le département des sciences alimentaires de la faculté de biologie, Université de Bejaia à organisé du 29 juin au 01 juillet les deuxièmes journées scientifiques durant lesquelles 114 étudiants ont présenté leurs travaux pour l’obtention du titre d’ingénieur, en contrôle de qualité et analyses et en sciences alimentaires. Le recteur de l’université et des représentants des autorités locales et plusieurs industriels locaux étaient présents durant ces journées.
Cette manifestation scientifique d’envergure est mise en place depuis trois ans afin de libérer un nombre important d’étudiants et de leurs permettre d’accéder au monde du travail.
Ces journées sont organisées dans un esprit inter disciplinaire mais la thématique et très variée ayant directement un lien avec les divers problèmes rencontrés quotidiennement par les industriels. « Rien que pour cette année, plus de 500 stages ont été réalisés dans des entreprises de l’agroalimentaire de la wilaya de Bejaia; et si nous sommes arrivés à créer ce lien université – entreprise, c’est après des années de « porte à porte » et de négociation avec des dirigeants d’entreprises, d’ailleurs je profite de cette occasion pour remercier tous les industriels, qui nous ont honorés par cette coopération ». Dira le professeur Chibane doyen de la faculté de biologie.
De son coté le docteur Madani chef du département des sciences alimentaire et responsable du laboratoire 3BS s’étalera sur l’intérêt porté aux recherches dans le domaine de l’agroalimentaire et la future collaboration avec les universités françaises notamment l’université de Rouen.
Lors de la cérémonie de clôture des attestations de participation ont été remises aux nouveaux diplômés. Dans une ambiance où les Yoyous des femmes, rythmés par les applaudissements à tout rompre de l’assistance se font entendre de loin. Les nouveaux diplômés sous émotion réalisent que les efforts fournis durant des années sont récompensés. Et les familles venues en nombre de leur coté, estiment que tout cela va leurs permettre de passer un moment de satisfaction dans l’attente que leurs progénitures trouvent un poste d’emploi. « C’est le plus beau jour de ma vie » dira un père en larmes.
Ikhenache S
EL WARTILANI
Colloque sur le voyageur Hocine Al-Wartilani
Photos
De nouvelles photos !!
un nuage au dessus du village et le mausolée qui prend forme.
Merci à Kamel pour ces photos
Avis de décès
Au moment ou l’on célèbre à Seddouk en ce jour du 8 avril l’anniversaire de l’appel de Cheikh Ahaddad à l’insurrection de 1871, nous apprenons avec tristesse le décès de l’épouse de BELHADDAD Ahmed ( Si Hmimi), Madame CHIKH Ourida , fille de CHIKH cherif , survenu hier à Saint Chamond (42 -Loire) à la suite d’une longue maladie à l’âge de 75 ans.
Son enterrement aura lieu à Alger au cimetière Sidi Abderahmane à EL HAMMA le dimanche 13 avril ( à confirmer).
Aussi, en cette douloureuse circonstance, je présente à Si Hmimi, sa fille Chikh Houria, ses deux fils Hakim et Karim ainsi qu’à l’ensemble des familles BELHADDAD et CHIKH mes sincères condoléances et prie Dieu d’accueillir la défunte dans son vaste Paradis.
Pour contacter la famille :
-Si Hmimi BELHADDAD: en France : (00 ) 334 77 22 59 95
– à Alger: (00) 213 21 31 09 36
-Mme CHIKH Houria, 33 rue Alsace Lorraine 42400 Saint- Chamond
Tél: (00) 334 77 29 43 84
08 Avril 1871— 08 Avril 2008
CHIKH AHEDDADH , l’insurrection de 1871
Il y’a 137 années un samedi , Cheikh AHEDDAD a fait entrer SEDDOUK et sa région dans l’histoire contemporaine de l’Algérie non sans avoir consulté les grands chefs de guerre de l’époque tels que : Si El Vachir Awaghliss, Si Mokrane Igawawen, Si Moh OUIDIR Afnay et certainement beaucoup d’autres. Toutes les tribus consultées avaient promis de rejoindre le vénérable Cheikh un certain jour de marché hebdomadaire à Seddouk coïncidant avec le 8 avril 1871 du calendrier grégorien. Seddouk qui en nos temps est ce chef lieu de daira, ville accrochée a l’ubac de la chaîne de montagne des Bibans surplombant la vallée de la Soummam et contemplant paisiblement le Djurdjura.
Succédant aux révolutions ou insurrections antérieures de 1864 et 1865 qui se produisirent en Kabylie avec un effet nul celle de 1871 aura au moins permis de mesurer sinon de se mesurer à l’ennemi et par la même de permettre une réelle démarcation entre les deux parties belligérantes. Il ( le soulèvement) a eu lieu , avec ou sans calculs stratégiques, au moment ou le conflit franco-allemand éclata et l’occasion malgré cela ne fut pas opportune ce qui dans certaines narrations avait fait que cette révolution aurait eu comme appellation : « N’Faq N wahed Usa bain ».
Qui est Chikh AHEDDAD?
Cheikh Mohand Ameziane ben Ali AHEDDAD est issu d’une famille dont on dit originaire d’Ath-Mansour que beaucoup confondent car dans la région il y aurait deux Ath-Mansour. Les premiers se trouvent du coté de M’chedallah et les seconds sont situés en haut des Ath-Waghliss dans le massif de DJURDJURA en l’actuelle daïra de Sidi-Aich. Cette famille se serait déplacée à Tifra dans la même contrée avant d’enjamber l’oued Soummam pour rejoindre Amalou puis Seddouk et une branche de cette même famille a été encore plus loin pour s’installer en haut des IZNAGUEN dans un village appelé Thadarth Ihedadhen.
Celle parti vers Seddouk donnera naissance au Grand Cheikh qui fut le chef incontesté et incontestable de l’ordre religieux des Rahmania dans la région. Le nom AHEDDAD donné à cette famille se rapporterait au second métier qu’exerçaient les hommes de cette tribu qui principalement sont des imams sinon des forgerons .Cela a donné le nom de Cheikh Aheddad car même en officiant en imam ils n’ignorent rien du travail du fer.D’ailleurs la dernière forge des descendants du cheikh a suvecu jusqu’aux années 1980 dans un village enfoui dans la chaine de montagne des Bibans, plus exactement à "AZROU N’SATOR" chez " Akham Ou Si Amer" ou feu Hadj Tayeb était un grand forgeron et son frère Chikh Lounis un imam de renommée dans cette région ce village se trouve dans la commune de Colla dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj qui a eu a connaitre El-Mokrani, compagnon du Cheikh pour les hauts faits de résistance..
Œuvre du vénérable Cheikh
Le Cheikh qui devait avoir presque 80ans en 1871 était le représentant unique de la confrérie des Rahmania et était le maître incontesté de cet ordre religieux.
Ce titre lui proféra une aura inégalée dans la région et même hors de la contrée tant les populations autochtones de l’époque se cachaient derrière les érudits en matière de religion par piété ou par fuite a l’ennemi, le –roumi- venu d’ailleurs les spolier de leurs terres vivrières.
Cheikh AHEDDAD était père de deux enfants, l’un était Caïd à Amoucha du coté de Sétif et l’autre, un fidèle compagnon de BOUBAGHLA un autre héros de la lutte anti-coloniale dans la vallée de la Soummam et très connu surtout dans l’arch des Ath- M’likèch.
Avant d’atteindre cette sagesse et d’avoir capitalisé son savoir Mohand Ameziane a été choisi des son jeune âge par les habitants de son village -Seddouk-Oufella- pour être un imam et un enseignant sans pour autant qu’il en soit issu d’une famille aristocratique comme le voulait la tradition d’alors.
L’HISTOIRE DES DEUX CHEIKHS.
C’est dans le paradoxe « autodidacte-academicien » que peut se situer cette petite histoire qu’ont eu a vivre les deux Cheikhs : Cheikh AHEDDAD et Cheikh Mohand OULHOCINE.
Pour le premier, érudit et cartésien , fidèle à un dogme pour lequel il s’est voué en se donnant corps et ame , la tarika Rahmania, et pour qui l’aura sur une population ou une région donnée ne peut se concevoir sans une sagesse et une foi inébranlable et un savoir avéré. Quant au second libertaire, il ne s’en tenait qu’a la pensée et sa liberté, il refusait tout à fait les ordres pré établis. C’est ce qu’on appellerait de nos jours un nihiliste. Il a longtemps été lui aussi un adepte de la Rahmania en s’autoproclamant chef de la région des IGAWAWEN (partie de l’actuelle wilaya de Tizi Ouzou) et n’a pas mis beaucoup de temps pour dévoiler ses intentions intimes qui sont celle de planer seul sur la région et de refuser la « chefferie » de Cheikh Aheddad. .
Malgré l’insubordination caractérisée de Cheikh Mohand, Chikh Aheddad n’eut jamais pris des décisions de sanctions et la seule et unique confrontation a eu lieu dans la Kheloua de Cheikh Aheddad ou chacun a eu assumer ses conditions . Il y eu de l’insolence avec des argumentations respectueuses.
Dans tout ce qui a été dit entre les deux Cheikhs, Cheikh Aheddad n’a pas prononcé l’excommunion à l’encontre de Chikh Mohand malgré la rupture consommée car les deux personnages ont eu des contacts par personnes interposées -envoyés spéciaux-.
Chikh Mohand a notamment tenté de dissuader Cheikh Aheddad pour surseoir au mouvement de révolte de 1871 mais en vain.
C’ est ainsi que Cheikh AHEDDAD aura laissé l’historique réplique « Erraï dhamchoum lamana ath nakhdham », ce qui voudrait dire a peu près ceci : l’avis est très mauvais mais nous devons le suivre.
Dans ce récit , il est a écarter l’idée de qui a raison et qui a tort .L’on ne peut parler de la situation d’alors en prenant les données d’aujourd’hui. Loin, même très loin l’idée de révisionnisme.
La fin de l’nsurrection et celle du Cheikh: 1873
Effectivement une fin tragique s’est produite en 1873. Il s’agit de celle de l’insurrection et de celle du Cheikh qui mourut le 19 avril 1873, soit quelques jours après sa lourde condamnation, malgré son age par un tribunal colonial de Constantine.Le Cheikh fut arrêté l’été 1871, le 13 du mois de juillet après un grand et long siège de toute la région de Seddouk. Après un soulèvement que le Cheikh aura provoqué et guidé ne serait-ce que spirituellement, la cour d’assises le condamnera à 5 années de prison. Devant ses juges bourreaux il eut ces mots :" la France m’a condamné à 5 ans de prison et mon Dieu ne laissera encore vivre que 5 jours". En effet il mourut durant le mois ou fut prononcée la sentence.
La fameuse phrase prononcée par le valeureux et vénéré Cheikh restera a jamais dans l’histoire de la lutte, lorsqu’il dira en faisant tourner sa canne de vieux autour de sa tête « nous jetterons comme ça les impies a la mer ».
Toute la région aura après la défaite et la mort de Cheikh Aheddadh a subir les affres du colonialisme avec son lot de souffrances ,d e déportations, d’expropriations et autres supplices qui ont eu a déstabiliser jusqu’à l’ordre préétabli dans cette contrée.
Maitre spirituel des lieux, le cheikh a laissé derrière lui tout un héritage qui au fil des ans risque de se perdre. Sa kheloua (lieu de méditation) qui se trouve dans sa zaouïa est un lieu de haut fait d’histoire en principe devrait être classé monument historique et culturel. A ce jours il n’y eut que quelques dépôts de gerbes de fleurs synthétiques a chaque mois d’avril et sans plus.
Dernièrement il semblerait que les autorités de wilaya auraient été sensibilisées et consenti une enveloppe financière pour pouvoir entreprendre des taches de sauvegarde du site avant sa disparition et peut-être de restauration ensuite.
Pour ceux que l’histoire en général et celle de cet homme intéresse un site Internet pourra ,assez souvent, répondre a leurs curiosités et l’apport de tout un chacun ne serait que le bien venu au : www.seddouk-ouffella.com.
Lounis BELAITOUCHE . ( dit Lounis- Ou- Si- Amer).
Yennayer
Ilmend u menzu yennayer 2958, saramegh i Imazighen anda ma lan asgwas ameggaz, win ara ad iglun s lehna , talwith akw tszmerth .
Mausolée de Cheikh Ahaddad
Les travaux sur le chantier du futur mausolée de Cheikh Ahaddad avancent inexorablement comme le montrent les dernières photos qui me sont parvenues ou l’on peut admirer le minaret qui prend de la hauteur à coté du dôme qui prend forme lui aussi.
Le Mausolée sera- t- il fin prêt pour le prochain 8 avril ? en tout cas à l’allure ou vont les travaux il est probable qu’il soit achevé à cette date ou du moins une grande partie de l’ouvrage .Selon les informations recueillies, une entreprise spécialisée dans la décoration prendra le relais sitôt les gros oeuvres terminés.
Cependant, on ignore à ce jour le statut juridique de ce futur site .Sera t-il géré par le comité du village ?, la collectivité locale ( APC), les services de la Wilaya ?A priori du coté des proches du dossier la question semble prématurée, on murmure plus tôt la création d’une fondation qui aura aussi pour mission la gestion du site.De ce coté là aussi on est au stade de projet.
A suivre…
Seddouk : une grandiose fête en faveur des handicapés
La salle des fêtes de la maison de jeunes de Seddouk a abrité jeudi dernier la cérémonie de célébration de la journée nationale des handicapés. A 12 heures, les premiers invités étaient déjà arrivés, à 13 heures, la salle était archicomble, les handicapés présents en nombre, les uns accompagnés par leurs parents, les autres venus seuls. Une des rares occasions pour certains d’entre eux d’assister à de telles cérémonies, loin des contraintes de leurs quotidiens. Plusieurs responsables de structures étatiques et privées, des représentants des comités de villages limitrophes et des mouvements associatifs étaient au rendez vous.
Après la conférence animée par des médecins spécialistes et des psychologues, le public est égayé par la pièce théâtrale interprétée par des petits chérubins, l’ambiance bon enfant règne dans la salle et les membres de l’association « Le Défi » qui sont à pied d’oeuvre pour réussir la cérémonie n’ont épargné aucun effort pour faire sentir au handicapés qu’ils ne le sont plus et que cette journée est leurs fête.
Il est presque 18 heures, dehors le vent s’était levé, léger et parfumé, le crépuscule et le froid conquièrent la lueur et la chaleur du jour, la grande antichambre de la maison de jeunes se vide peu à peu, et les handicapés conscients qu’une fois n’est pas coutume, la journée d’aujourd’hui en leur faveur est bien vécue mais leur quotidien tardera a changer,sans la satisfaction des promesses faites par les autorités locales, en ce jour et devant plusd’un témoin…