APC DE SEDDOUK :Démissions en cascade

Le feuilleton de l’hiver, qui a fait déjà tomber des têtes parmi les hauts responsables au sein de la municipalité de Seddouk, est loin de connaître son épilogue et semble même s’inscrire dans la durée car n’ayant pas encore livré tous ses secrets. Des secrets que dévoilera peutêtre, le congrès local du FFS qui aura lieu le 31 du mois en cours pour la désignation des nouvelles instances du parti aux commandes de l’APC de Seddouk. Ces démissions en cascade ont été provoquées par des remous, de mémoire d’homme, qu’aucune autre APC n’a connus de par le passé. C’est le militant du FLN qui a ouvert le bal en démissionnant du poste de président de la commission sociale qu’il occupait et, quelques semaines après, le secrétaire général qui lui emboîtera le pas en rendant publique le 18 janvier sa démission alors que le maire, lui, parle de remerciement pour manque d’envergure. Nous avons approché les deux hommes et nous vous livrons ci-dessus leurs déclarations. « J’étais en poste de secrétaire général depuis le 19/10/2003 et aucune APC ne m’a reproché une incompétence quelconque, sinon je n’aurai pas tenu 6 ans.D’ailleurs, j’ai pris une fois l’intérim de 4 mois et j’ai réalisé deux projets grandioses pour la municipalité. Une salle non utilisée du sous sol que j’ai aménagée en service d’état civil et la salle de cérémonie des banquets (mariage) que j’ai créée. Ma décision de démissionner de mon poste de secrétaire général est mûrement réfléchie. Le conflit entre le maire et les membres de son exécutif, paralysant toutes les activités, a eu des retombées sur moi. Certains responsables malveillants, ont fait sortir des rumeurs comme quoi je sabote. Pour cela, j’ai reçu des pressions de l’intérieur et de l’extérieur. Ne pouvant supporter ce climat de tension qui règne autour de moi, j’ai démissionné », explique Bouda Nacer ex secrétaire général. « Nous avons mis Bouda Nacer à l’essai pour une période d’une année. Au moment où il fallait évaluer, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait prendre une autre option en procédant à son remplacement pour mission non accomplie », dira le maire, qui continue dans la foulée mais en parlant, bien-sûr cette fois ci du nouveau secrétaire général, en l’occurrence Lalouni Zahir, lequel a été désigné, auparavant comme responsable du service technique, c’est-à-dire en février 2008 où il n’a pas tenu longtemps puisqu’en novembre de la même année, il a rendu le tablier. « En attendant le recrutement ou la mutation d’un administrateur principal qualifié, nous avons placé provisoirement à ce poste Lalouni Zahir, qui a déjà exercé cette fonction de par le passé », abonde l’édile municipal.   

L. Beddar 

Journées scientifiques à l’université de Béjaia

Le département des sciences alimentaires de la faculté de biologie, Université de Bejaia  à organisé du 29 juin au 01 juillet les  deuxièmes  journées scientifiques durant lesquelles  114 étudiants  ont présenté  leurs travaux  pour l’obtention du  titre d’ingénieur, en contrôle de qualité et analyses et en sciences alimentaires. Le recteur de l’université et des représentants des autorités locales et plusieurs industriels  locaux étaient présents durant ces journées.
Cette manifestation scientifique d’envergure  est mise en place depuis trois ans  afin de libérer  un nombre important d’étudiants et  de leurs permettre d’accéder  au monde du travail.
Ces journées sont organisées dans un esprit inter disciplinaire mais la thématique et très variée  ayant directement un lien avec les divers  problèmes rencontrés quotidiennement par les industriels. « Rien que pour cette année, plus de 500 stages  ont été réalisés  dans des  entreprises de l’agroalimentaire  de la wilaya de Bejaia; et si nous sommes arrivés à créer ce lien université – entreprise,  c’est après des années de « porte  à porte » et de négociation avec des dirigeants d’entreprises,  d’ailleurs  je profite de cette occasion pour remercier tous  les industriels, qui nous ont honorés par cette coopération ». Dira   le professeur Chibane doyen de la faculté de biologie.
De son coté le docteur Madani chef du département des sciences alimentaire et responsable du laboratoire  3BS s’étalera sur l’intérêt porté aux  recherches dans le domaine de l’agroalimentaire et la future collaboration avec les universités françaises notamment l’université de Rouen.
Lors de la  cérémonie de clôture  des attestations de participation ont été  remises aux nouveaux diplômés.   Dans une ambiance  où les Yoyous des femmes, rythmés par  les applaudissements à tout rompre de l’assistance se font entendre de loin.  Les  nouveaux diplômés sous émotion réalisent que les efforts fournis durant des années sont  récompensés. Et les   familles venues en nombre  de  leur coté, estiment que tout cela va leurs permettre de passer un moment de satisfaction  dans l’attente que leurs progénitures trouvent un poste d’emploi. « C’est le plus beau jour de ma vie » dira un père en larmes.
Ikhenache S

EL WARTILANI

E L W A R T I L A N I
Et naquit en 1713 un homme, un Algérien du nom de « ELWARTILANI ».
L’homme de culture de lettres et de voyage est fils ntmourt, la belle Kabylie.
Wilaya de Béjaia, te souviens-tu de sa première visite à Abi l’Abbas as-Sabti
A la retraite de Cheikh Abdelkader près de Bordj Louloula pas très loin d’ici ?
Rihla, titre de son œuvre, est le récit historique de ces voyages et péripéties.
Tout au long de sa vie, sans trêve, le célèbre voyageur a sillonné tout le pays
Il a accompli à pieds le grand pèlerinage joint à mille hommes tous endurcis
L’hommage qu’il a rendu aux jeunes filles lettrées de Béjaia fut bien fleuri
Attaché à sa Kabylie natale, il en a toujours glorifié ses ulémas et ses érudits
Nous nous inclinons bien bas devant la mémoire de Hocine ELWARTILANI
Il est mort en 1779, et compliments à l’association Géhimab qui du néant l’a sorti.
 
 
                                                                                                                                                Khaled Lemnouer

Colloque sur le voyageur Hocine Al-Wartilani

L’association GEHIMAB,     (Groupe d’Etude sur l’histoire des Mathématiques à Bougie Médiévale), en collaboration avec l’APC de Béni Wartilane et l’APC de Ain lagradj a organisé en fin de semaine dernière, un important colloque sur le voyageur Hocine Al Wartilani. D’illustres personnalités scientifiques, historiens et chercheurs étaient présents durant les deux jours du colloque.
Après  l’intervention du professeur Aissani, président de l’association GEHIMAB,  le colloque est déclaré ouvert et les conférences programmées pour la première session de la matinée  du mercredi se sont succédées.  
 Zine Dine Kacimi dans son intervention intitulée « Al-Wartilani sa vie et ces œuvres » Dira que l’auteur de la Rihla Al Wartilania (1713- 1779) est un célèbre voyageur né à Beni wartilane, il a entreprit  plusieurs voyages en Kabylie et en  moyen orient pour visiter ces Ulamas et durant les mois du Ramadan il s’installait à la ville de Bougie qui l’a fasciné, pour assurer des enseignements. De son côté Abdelkader Boubaya de l’université d’Oran dans son exposé sur le livre de Hocine               Al-Wartilani a conclu que l’auteur de la Rihla s’était basé durant ses voyages sur des références écrites, orales et sur le vécu des populations de l’époque.
 La deuxième session des conférences,  est présidée par Madame Tassadit Yacine, anthropologue spécialiste du monde berbère, enseignante chercheur à l’école des hautes études en sciences sociales de Paris. Le premier intervenant,  Abdelkader El-Khatir, chercheur sur la langue amazigh à l’université du Rabat au Maroc, dira : « La Rihla d’ Al-Wartilani avait joué un grand rôle dans la transmission du savoir dans le contexte culturel, social et scientifique ». La Rihla est un héritage berbéro- musulman et nous devons trouver la meilleure façon d’introduire les textes d’Al-Wartilani dans les livres de nos étudiants  dixit le professeur Mustapha Haddab de l’université d’Alger l’un des premiers chercheurs ayant travaillé sur Al-Wartilani.
A 15 heures une caravane constituée de six bus et de dizaines de voitures a sillonné la ville pour rejoindre les lieux saints de bougie et retracé de ce fait, le chemin entrepris par Al-Wartilani il y a plus de 240 ans.
Le premier lieu visité est Bir Slam,  un passage obligé autrefois pour tout voyageur à Béjaia,
Puis la caravane s’est rendue à l’arrière port pour voir le lieu de Sidi Abdelkader et Sidi Yahia, la zaouïa de Sidi Yahia  est  une petite battisse perchée sur un rocher et dont on nous dira qu’a cause des travaux miniers de l’époque coloniale la battisse avait subi des délabrements avancés. Ce lieu saint est considéré parmi les quatre lieux dans le monde où les prières sont exaucées, entre autres, une Zaouïa à Tlemcen, une autre à Annaba et une mosquée à Bagdad. Après le quatrième lieu visité, Sidi Ayoub, la caravane s’est dirigée vers Sidi Touati,  où, un a un, les participants ont visité la tombe du saint et  l’école qui comptait autrefois plus de 300 élèves.  
La Rihla a dû s’écourter à cause des pluies, le dernier point visité est Bordj Moussa où une importante exposition « Bejaia, centre de transmission et du savoir »  s’est tenue.
Le jeudi matin la caravane sous escorte a pris la route vers Beni Wartilane, berceau  de Hocine Al –Wartilani, à l’arrivée, Monsieur Abouchi Arezki , le Président de l’APC de Beni Wartilane, a remercié tout les visiteurs  et a déclaré que la commune est honorée par ces invités,  lors de  la visite de l’exposition de documents rares, collectés par une association, à l’école Bela Foudil, et à propos du livre « la Rihla d’ Al-Wartilani » retrouvé parmi les documents. Mr Abelhafid Amokrane, ancien ministre des affaires religieuses et ex -capitaine de la wilaya 3, venu d’Alger en cette occasion,  dira : «  Nuzhat al Andhar fi Fadhl Ilm At Tarikh Wal Akhbar  est  un ouvrage très volumineux, comportant plus de 850 pages, édité pour la première fois en 1908 par Mohamed Ben Cheneb,  un projet est en cours pour le rééditer en trois petits volumes » et en feuilletant le livre d’Ali Battache, il renchérit « maintenant je sais que l’Algérie et la jeunesse algérienne sont bien portantes ».
Après la visite de la tombe d’Al-Wartilani la caravane s’est dirigée vers Ain lagradj, au village de Tala Uzrar pour visiter la khizana de Lmuhub Ulahbib, une bibliothèque de manuscrits, considérée comme la plus riche bibliothèque privée du grand Maghreb au 19e siècle, elle comportait plus de 1000 ouvrages sur la philosophie, Al Fiqh, le droit, science de la nature, médecine et science de l’héritage. On a appris aussi que cette bibliothèque  avait été incendiée en 1957 par le colonisateur et il n’en reste que peu d’ouvrages sauvés par la famille Ulahbib.
« Je suis vraiment fascinée par cette bibliothèque et la richesse culturelle de la région » dira Sonia Dayan-Herzbrun professeur des universités, centre de sociologie des pratiques et des représentations politiques de Paris.
Dans cette contrée où la nature a forgé les hommes comme elle a sculpté les reliefs et  devant tant de sites naturels, culturels, visités en ce jeudi 29 Mai, le plus grand des voyageurs ne peut que contempler, s’émerveiller et s’émouvoir,  et face à tout cela, le verbe ne peut que avouer son impuissance.
 
Ikhenache s

Photos

De  nouvelles photos !!

un nuage au dessus du village et le mausolée qui prend forme.

Merci à Kamel pour ces photos

Avis de décès

Au moment ou l’on célèbre à Seddouk en ce jour du 8 avril l’anniversaire de l’appel de Cheikh Ahaddad à l’insurrection de 1871, nous apprenons avec tristesse le décès de l’épouse de BELHADDAD Ahmed ( Si Hmimi), Madame CHIKH Ourida , fille de CHIKH cherif , survenu hier à Saint Chamond (42 -Loire) à la suite d’une longue maladie à l’âge de 75 ans.

Son enterrement aura lieu à Alger au cimetière  Sidi Abderahmane à EL HAMMA le dimanche 13 avril ( à confirmer).

Aussi, en cette douloureuse circonstance, je présente à Si Hmimi, sa fille Chikh Houria, ses deux fils Hakim et Karim ainsi qu’à l’ensemble des familles BELHADDAD  et CHIKH mes sincères condoléances et prie Dieu d’accueillir la défunte dans son vaste Paradis.

Pour contacter la famille :

-Si Hmimi BELHADDAD: en France : (00 ) 334 77 22 59 95

– à Alger: (00) 213 21 31 09 36

-Mme CHIKH Houria, 33 rue Alsace Lorraine 42400 Saint- Chamond

Tél: (00) 334 77 29 43 84

 

 

08 Avril 1871— 08 Avril 2008

  CHIKH   AHEDDADH  , l’insurrection de 1871
 
  Il y’a 137 années un samedi , Cheikh AHEDDAD  a fait entrer SEDDOUK et sa région dans l’histoire contemporaine de l’Algérie non sans avoir consulté les grands chefs de guerre de l’époque tels que : Si El Vachir Awaghliss, Si Mokrane Igawawen, Si Moh OUIDIR Afnay et certainement beaucoup d’autres. Toutes les tribus consultées avaient promis de rejoindre le vénérable Cheikh un certain jour de marché hebdomadaire à Seddouk coïncidant avec le 8 avril 1871 du calendrier grégorien. Seddouk qui en nos temps est ce chef lieu de daira, ville accrochée a l’ubac de la chaîne de montagne des Bibans surplombant la vallée de la Soummam et contemplant paisiblement le Djurdjura.
Succédant aux révolutions ou insurrections antérieures de 1864 et 1865 qui se produisirent en Kabylie avec un effet nul celle de 1871 aura au moins permis de mesurer sinon de se mesurer à l’ennemi et par la même de permettre une réelle démarcation entre les deux parties belligérantes. Il ( le soulèvement) a eu lieu , avec ou sans calculs stratégiques, au moment ou le conflit franco-allemand éclata et l’occasion malgré cela ne fut pas opportune ce qui dans certaines narrations avait fait que cette révolution aurait eu comme appellation : «  N’Faq N wahed Usa bain ».
  
   Qui est Chikh AHEDDAD?
 
Cheikh Mohand Ameziane ben Ali AHEDDAD est issu d’une famille dont on dit originaire  d’Ath-Mansour que beaucoup confondent car dans la région il y aurait deux Ath-Mansour. Les premiers se trouvent du coté de M’chedallah et les seconds sont situés en haut des Ath-Waghliss dans le massif de DJURDJURA en l’actuelle daïra de Sidi-Aich. Cette famille se serait déplacée à Tifra dans la même contrée avant d’enjamber l’oued Soummam pour rejoindre Amalou puis Seddouk et une branche de cette même famille a été encore plus loin pour s’installer en haut des IZNAGUEN dans un village appelé Thadarth Ihedadhen.
            Celle parti vers Seddouk donnera naissance au Grand Cheikh qui fut le chef incontesté et incontestable de l’ordre religieux des Rahmania dans la région. Le nom AHEDDAD donné à cette famille  se rapporterait au second métier qu’exerçaient les hommes de cette tribu qui principalement sont des imams sinon des forgerons .Cela a donné le nom de Cheikh Aheddad car même en officiant en imam ils n’ignorent rien du travail du fer.D’ailleurs la dernière forge des descendants du cheikh a suvecu jusqu’aux années 1980 dans un village enfoui dans la chaine de montagne des  Bibans, plus exactement à "AZROU N’SATOR" chez " Akham Ou Si Amer" ou feu Hadj Tayeb était un grand forgeron et son frère Chikh Lounis un imam de renommée dans cette région ce village se trouve dans la commune de Colla  dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj qui a eu a connaitre El-Mokrani, compagnon du Cheikh pour les hauts faits de résistance..
 
 
 Œuvre du vénérable Cheikh           
 
Le Cheikh qui devait avoir presque 80ans en 1871 était le représentant unique de la confrérie des Rahmania et était le maître incontesté de cet ordre religieux.
Ce titre lui proféra une aura inégalée dans la région et même hors de la contrée tant les populations autochtones de l’époque se cachaient derrière les érudits en matière de religion par piété ou par fuite a l’ennemi, le –roumi- venu d’ailleurs les spolier de leurs terres vivrières.
Cheikh AHEDDAD était père de deux enfants, l’un était Caïd à Amoucha du coté de Sétif et l’autre, un fidèle compagnon de BOUBAGHLA un autre héros de la lutte anti-coloniale dans la vallée de la Soummam et très connu surtout dans l’arch des Ath- M’likèch.
Avant d’atteindre cette sagesse et d’avoir capitalisé son savoir Mohand Ameziane a été choisi des son jeune âge par les habitants de son village -Seddouk-Oufella- pour être un imam et un enseignant sans pour autant qu’il en soit issu d’une famille aristocratique comme le voulait la tradition d’alors.
 
L’HISTOIRE DES DEUX CHEIKHS.
 
C’est dans le paradoxe  « autodidacte-academicien » que peut se situer cette petite histoire qu’ont eu a vivre les  deux Cheikhs : Cheikh AHEDDAD et Cheikh Mohand OULHOCINE.
Pour le premier, érudit et cartésien , fidèle à un dogme pour lequel il s’est voué en se donnant corps et ame , la tarika Rahmania, et pour qui l’aura sur une population ou une région donnée ne peut se concevoir sans une sagesse et une foi inébranlable et un savoir avéré. Quant au second libertaire, il ne s’en tenait qu’a la pensée et sa liberté, il refusait tout à fait les ordres pré établis. C’est ce qu’on appellerait de nos jours un nihiliste. Il a longtemps été lui aussi un adepte de la Rahmania en s’autoproclamant  chef de la région des IGAWAWEN (partie de l’actuelle wilaya de Tizi Ouzou) et n’a pas mis beaucoup de temps pour dévoiler ses intentions intimes qui sont celle de planer seul sur la région et de refuser la  « chefferie » de Cheikh Aheddad. .
Malgré l’insubordination caractérisée de Cheikh Mohand, Chikh Aheddad n’eut jamais pris des décisions de sanctions et la seule et unique confrontation a eu lieu dans la Kheloua de Cheikh Aheddad ou chacun a eu  assumer ses conditions . Il y eu de l’insolence avec des argumentations respectueuses.
Dans tout ce qui a été dit entre les deux Cheikhs, Cheikh Aheddad n’a pas prononcé l’excommunion à l’encontre de Chikh Mohand malgré la rupture consommée car les deux personnages ont eu des contacts par personnes interposées -envoyés spéciaux-.
Chikh Mohand a notamment tenté de dissuader Cheikh Aheddad pour surseoir au mouvement de révolte de 1871 mais en vain.
C’ est ainsi que Cheikh AHEDDAD aura laissé l’historique réplique  «  Erraï dhamchoum lamana ath nakhdham », ce qui voudrait dire a peu près ceci : l’avis est très mauvais mais nous devons le suivre.
Dans ce récit , il est a écarter l’idée de qui a raison et qui a tort .L’on ne peut parler de la situation d’alors en prenant les données d’aujourd’hui. Loin, même très loin l’idée de révisionnisme.
 
La fin de l’nsurrection et celle du Cheikh:   1873
 
Effectivement une fin tragique s’est produite en 1873. Il s’agit de celle de l’insurrection et de celle du Cheikh qui mourut le 19 avril 1873, soit quelques jours après sa lourde condamnation, malgré son age par un tribunal colonial de Constantine.Le Cheikh fut arrêté l’été 1871, le 13 du mois de juillet après un grand et long siège de toute la région de Seddouk. Après un soulèvement que le Cheikh aura provoqué et guidé ne serait-ce que spirituellement, la cour d’assises le condamnera à 5 années de prison. Devant ses juges bourreaux il eut ces mots :" la France m’a condamné à 5 ans de prison et mon Dieu ne laissera encore vivre que 5 jours". En effet il mourut durant le mois ou fut prononcée la sentence.
 La fameuse phrase prononcée par le valeureux et vénéré Cheikh restera a jamais dans l’histoire de la lutte, lorsqu’il dira en faisant tourner sa canne de vieux autour de sa tête «  nous jetterons comme ça les impies a la mer ».
Toute la région aura  après la défaite et la mort de Cheikh Aheddadh a subir les affres du colonialisme avec son lot de souffrances ,d e déportations, d’expropriations et autres supplices qui ont eu a déstabiliser jusqu’à l’ordre préétabli dans cette contrée.
Maitre spirituel des lieux, le cheikh a laissé derrière lui  tout un héritage qui au fil des ans risque de se perdre. Sa kheloua (lieu de méditation) qui se trouve dans sa zaouïa est un lieu de haut fait d’histoire en principe devrait être classé monument historique et culturel. A ce jours il n’y eut que quelques dépôts de gerbes de fleurs synthétiques  a chaque mois d’avril et sans plus.
Dernièrement il semblerait que les autorités de wilaya auraient été sensibilisées et consenti une enveloppe financière pour pouvoir entreprendre des taches de sauvegarde du site avant sa disparition et peut-être de restauration ensuite.
Pour ceux que l’histoire en général et celle de cet homme intéresse un site Internet pourra ,assez souvent, répondre a leurs curiosités et l’apport de tout un chacun ne serait que le bien venu au : www.seddouk-ouffella.com.
                                                                             
Lounis  BELAITOUCHE  . ( dit Lounis- Ou- Si- Amer).

 

Yennayer

Ilmend u menzu yennayer 2958, saramegh i Imazighen anda ma lan asgwas ameggaz, win ara ad iglun s lehna , talwith akw tszmerth .

Mausolée de Cheikh Ahaddad

Les travaux sur le chantier du futur mausolée de Cheikh Ahaddad avancent inexorablement comme le montrent les dernières photos qui me sont parvenues ou l’on peut admirer le minaret qui prend de la hauteur à coté du dôme qui prend forme lui aussi.

Le Mausolée sera- t- il fin prêt pour le prochain 8 avril ? en tout cas à l’allure ou vont  les travaux il est probable qu’il soit achevé à cette date ou du moins une grande partie de l’ouvrage  .Selon les informations recueillies, une entreprise spécialisée dans la décoration prendra le relais sitôt les gros oeuvres terminés.

Cependant, on ignore à ce jour le statut juridique de ce futur site .Sera t-il géré par le comité du  village ?, la collectivité locale ( APC), les services de la Wilaya ?A priori du coté des proches du dossier la question semble  prématurée, on murmure plus tôt la création d’une fondation qui aura aussi pour mission la gestion du site.De ce coté là aussi on est au stade de projet.

A suivre…

Seddouk : une grandiose fête en faveur des handicapés

 La salle des fêtes de la maison de jeunes de Seddouk a abrité jeudi dernier la cérémonie de célébration de la journée nationale des handicapés. A 12 heures, les premiers invités étaient déjà arrivés, à 13 heures, la salle était archicomble, les handicapés présents en nombre, les uns accompagnés par leurs parents, les autres venus seuls. Une des rares occasions pour certains d’entre eux d’assister à de telles cérémonies, loin des contraintes de leurs quotidiens. Plusieurs responsables de structures étatiques et privées, des représentants des comités de villages limitrophes et des mouvements associatifs étaient au rendez vous.

La cérémonie animée par madame Boukhedami, tantôt exposant les principaux axes et les objectifs de l’association « LE DEFI », tantôt présentant des remerciements aux autorités locales et les industriels privés pour toutes les aides concoctées au profit des handicapés.

Après la conférence animée par des médecins spécialistes et des psychologues, le public est égayé par la pièce théâtrale interprétée par des petits chérubins, l’ambiance bon enfant règne dans la salle et les membres de l’association « Le Défi » qui sont à pied d’oeuvre pour réussir la cérémonie n’ont épargné aucun effort pour faire sentir au handicapés qu’ils ne le sont plus et que cette journée est leurs fête.

« Les deux Dairates de Seddouk et de Beni Maouche comptent environs 126 inadaptés mentaux dont 90 n’ayant pas encore atteint l’âge de 18 ans. Notre mission c’est de les accompagner et de les assister, d’ailleurs nous avons pu acquérir un bus pour transporter quelques uns d’entre eux au centre des handicapés de Timzrit » dira un des responsables de l’association « LE DEFI ».
En cette occasion, il a été procédé à la distribution de cadeaux et la joie se lisait sur
les visages des handicapés et de leurs familles, comme ce petit Moumouh qui, les
acclamations ont accueillit tous ces mouvements car il n’a pas manqué de se prosterner devant l’assistance, un geste digne des grands sportifs en guise de remerciement.
« Ce n’est pas de notre faute si nous sommes handicapés , c’est ainsi écrit, c’est le
destin, tout ce que nous pouvons faire c’est de vivre avec nos handicapes, se résigner et d’aller au devant, par contre, ce que nous demandons, ce ne sont ni des privilèges ni de la compassion mais des droits, un droit au travail, un droit à l’éducation et surtout ; mettre fin à toutes formes de marginalisation quelles qu’elles soient » dira un handicapé avec peu de confession, beaucoup d’émotion et ayant préféré garder l’anonymat.

Il est presque 18 heures, dehors le vent s’était levé, léger et parfumé, le crépuscule et le froid conquièrent la lueur et la chaleur du jour, la grande antichambre de la maison de jeunes se vide peu à peu, et les handicapés conscients qu’une fois n’est pas coutume, la journée d’aujourd’hui en leur faveur est bien vécue mais leur quotidien tardera a changer,sans la satisfaction des promesses faites par les autorités locales, en ce jour et devant plusd’un témoin…

Ikhenache.S