Seddouk Oufella :Une piste agricole qui ne sert à rien

Seddouk Oufella :Une piste agricole qui ne sert à rien

Les habitants, notamment les agriculteurs du village Seddouk Oufella ne savent pas à qui s’adresser pour récupérer une piste agricole réalisée par l’Etat à coup de centaines de millions qui, finalement, n’a jamais servi la collectivité.
Dans le cadre du développement et de la modernisation de l’agriculture de montagne, ce village, comme tant d’autres, a bénéficié de cette piste agricole après que les notables aient fait des pieds et des mains pour se l’arracher auprès des autorités locales. Pour ce faire, les services agricoles, au préalable, ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sa réalisation dans de bonnes conditions leur permettant une bonne fin des tavaux en faisant signer aux riverains un écrit attestant leur consentement dans lequel il est convenu qu’aucun des membres ayant approuvé la convention ne peut dresser un obstacle à sa réalisation, une fois les travaux entamés.
La piste est enfin réalisée dans toute sa longueur et arrivée à la dernière parcelle de terre pour son raccordement au village, l’entrepreneur a buté sur l’opposition du propiétaire de celle-ci et a abandonné les tavaux suite à la passivité des autorités locales de l’époque qui n’ont pas engagé les procédures usuelles pour ce genre de litige.
Aujourd’hui, cette piste ne peut même pas bénéficier des travaux d’entretien pour son utilisation par les moyens de locomotion et de transport traditionnels. Réalisée sur des terrains accidentés, elle a subi des affaissements de terre qui l’ont rendue impraticable même à pied ou à dos de mulet. “La majorité des terres agricoles du village se trouvent sur le versant sud desservi uniquement par cette piste qui tarde à voir le jour, et beaucoup de fellahs souhaitent sa mise en service dans les meilleures délais possibles pour mettre en valeur leurs terres par des plantations d’arbres fruitiers ou la construction de hangars d’élevage”, fera remarquer un notable du dit village.

L. Beddar

in La dépêche de Kabylie du 26/12/2005

Seddouk-Oufella Réfection des routes

Seddouk-Oufella Réfection des routes

Les pouvoirs publics semblent accorder une attention de plus en plus palpable au village historique de Sedouk-Ouffella, berceau du Cheikh Ahaddad. C’est pourquoi après, la restauration d’une partie de l’ancien bâti de Takhalouih (cellule monacale) dans son style originel, les deux routes principales reliant le village à la RN 74 ont aussi bénéficie de projets de réfection.
Constatant l’état piteux, de la piste menant en contrebas du village, les autorités ont accédé avec célérité aux doléances des villageois. Les formalités d’usage ayant trait à la réalisation de la fiche technique, de son acheminement à la wilaya, de l’approbation par celle-ci, ont été réalisés en un temps record, n’atteignant pas trois mois. Déjà, l’entreprise en charge des travaux se rapportant à la réalisation de quatre ouvrages d’art les caniveaux de drainage des eaux pluviales et de l’aménagement de la chaussée avec du tout-venant (TVO) sur une longueur de 1550 m, a démarré, il y a quelque jours, les travaux en grande pompes pour les achever avant l’arrivée des grandes pluies et de la neige.
Ceci étant, même l’ancienne route du village saturée de nids-de-poule et très fréquentée par les villageois et les pèlerins se rendant à Thakhalouith et aux fontaines des deux sources, El-Manfouka et El-Moumadha, a bénéficié d’un revêtement de la chaussée par du bitume, dont les travaux seront lancés incessamment, avons-nous appris d’un membre de l’entreprise bénéficiaire des deux projets.
Les deux projets, en question, ont été inclus dans une même fiche technique et coûteront 5.460. 000,00 DA, compris dans le programme complémentaire de l’exercice en cours, alloué à la commune.

L.Beddar

in La dépêche de Kabylie du 04/12/2005

Seddouk : scolarité difficile

Seddouk : scolarité difficile

Le personnel et les élèves de l’école primaire d’Agouni vivent une situation déplorable. L’établissement est devenu une enclave incapable d’assurer la scolarité pour les élèves. Pourtant, sa réalisation en 1999 a fait des heureux parmi les parents d’élèves des villages Seddouk Ouadda et Ighil N’Djiber qui ont cru que s’en était fini des risques d’accident qui guettent leur progéniture en bas âge durant toute leur scolarité au niveau de l’école primaire de cheikh Belhaddad.

Les élèves, en effet, avaient à fréquenter un tronçon très dangereux de la RN 74 très dense en circulation automobile. Mais force est de constater que les deux sentiers, qui relient ces deux localités à ce nouvel établissement, sont aussi dangereux, vu leur état piteux, ravinés et rocailleux et frisant l’impraticabilité au moment des grandes pluies. Par ailleurs, l’implantation de l’établissement aux abords d’une rivière et dans une cuvette mal aérée et peu exposée au soleil s’est avérée inopportune. A cela s’ajoutent certains problèmes cruciaux telle cette bouche d’égout recueillant les eaux usées du village Ighil N’Djiber et du quartier de Tiza, abandonnée à moins d’une centaine de mètres seulement de l’établissement. « Cela fait une année que j’ai déménagé du logement de fonction situé dans l’enceinte de l’école, à cause des odeurs nauséabondes qui se dégagent des eaux usées, et qui, avec le temps, sont devenues la source de la prolifération de moustiques, de mouches et rats qui envahissent les appartements et les salles de cours », témoigne le directeur, Hamidouche Kamel, qui déplore également l’absence d’une cantine scolaire. « Les élèves ramènent dans leur cartable des sandwichs ou se contentent d’un bout de pain ». « Les autorités locales de l’époque, répondant aux doléances des parents d’élèves, ont dépêché les services techniques pour un choix de terrain, et une fiche technique a été établie à cet effet. Depuis, le projet a été renvoyé aux calendes grecques », enchaîne un parent d’élève qui ne décolère pas. Par ailleurs, le directeur fait état de la vétusté du matériel de chauffage. « Outres les pannes récurrentes des poêles à mazout, l’approvisionnement en fuel ne se fait, à chaque fois, qu’après maintes commandes, et pendant ce temps, les enfants gèlent dans les classes », tempête encore le responsable de l’établissement qui a mis en exergue l’état piteux de la cour de l’école qui déborde de terre et de gravats. D’ailleurs, les élèves ne l’utilisent même pas et préfèrent s’adonner à leurs activités sportives sur une plateforme de fortune située à l’extérieur de l’école et à proximité d’une bouche d’égout. Les moyens pédagogiques accusent un déficit flagrant. « Devant le manque de salles pédagogiques, c’est le salon du logement de fonction inoccupé qu’on a aménagé, sur instructions de l’inspection primaire, en salle de cours », se plaint le directeur.

B. L.

in EL WATAN DU 22/12/2005

Seddouk :Une fête grandiose à l’occasion de Louziaa

Seddouk :Une fête grandiose à l’occasion de Louziaa

Il était midi, mercredi dernier jour de Ramadhan, lorsque les bouchers sont rentrés en action pour égorger, dépecer et laisser sécher les dépouilles des cinq animaux qui devraient être coupés en morceaux le soir pour être distribués le lendemain, 1er jour de l’Aïd, en parts égales, aux villageois, riches ou pauvres.

Seddouk Oufella dans la commune de Seddouk, bastion de la résistance qui a vu naître les leaders du soulèvement d’Avril 1871, comme à l’accoutumée, cette année, n’a pas dérogé à la règle en joignant l’utile à l’agréable par l’organisation d’une Louziaâ (timechrat) suivie d’un gala artistique non stop. Il était midi, mercredi dernier jour de ramadhan, lorsque les bouchers sont rentrés en action pour égorger, dépécer et laisser sécher les dépouilles des 5 animaux qui devraient être coupées en morceaux le soir pour être distribués le lendemain, 1er jour de l’Aïd, en parts égales, aux villageois, riches ou pauvres. Si tout au long de cette opération, la joie se lisait dans les yeux des bambins qui jouent et se querellent devant les rappels à l’ordre des adultes qui tenaient aussi à être de la partie en manifestant leur présence.
Le soir venu, dans une ambiance bon enfant, festive et conviviale, la placette du village (taâssaste) a du mal à contenir tout ce beau monde.
Une foule immense composée de jeunes et de moins jeunes venus des villages environnants pour assister à un gala inédit qui a vu défiler de talentueux chanteurs-amateurs locaux qu’a encadré le temps d’un soir le vétéran et vedette régionale de la chanson, le sympathique Azerzour.
Ce gala est ponctué par la production de deux pièces de théâtre et d’une troupe d’Hidhabalen.

L. Beddar

in La dépêche de Kabylie du 06/11/2005

En attendant la demeure du cheikh Ahaddad : Travaux de réhabilitation de Takhalouit

En attendant la demeure du cheikh Ahaddad
Travaux de réhabilitation de Takhalouit

“ Il est regrettable qu’un site historique aussi prestigieux ne soit pas préservé et n’a fait l’objet d’une réhabilitation qu’une fois tombé en ruines”, fera remarquer un membre de la famille Belhaddad. Si Takhalouit a bénéficié d’un budget de restauration, la maison de cheikh Belhaddad est totalement effondrée.
Le seul mur restant d’environ 4m de haut menace de tomber à tout moment sur les habitations situées en contrebas. “La maison du cheikh, à ne pas confondre avec Takhlouith qui était une zaouia, s’est écroulée et forme un amas de pierres. Même si une étude a été réalisée par un grand bureau d’Alger il y a environ une dizaine d’années, aucune initiative n’a été entreprise par les autorités locales pour sa reconstruction”, fulmine si Abdelhamid, petit-fils de cheikh Belhaddad.
Pourtant, 43 ans après l’indépendance, que de personnalités officielles, d’hommes politiques se sont succédé pour visiter ce site historique et religieux situé à Seddouk Oufella, dans la commune de Seddouk et fondé par cheikh Mohand Ameziane Belhaddad.
Il a fallu attendre la dernière visite du directeur des affaires religieuses de la wilaya, invité lors des festivités célébrant le centenaire de l’école primaire de Seddouk Ouadda, qui se sont déroulées en avril dernier, pour que l’annonce soit faite que la wilaya de Bejaïa a alloué une somme de 500.000.00 DA pour la restauration du site de Takhlouith.
Finalement, c’est la direction de la culture qui a injecté, la première, une somme similaire dans un projet qui se veut une remise en état de l’ancien bâti dans son style originel avec les matériaux récupérés des ruines. Les travaux qui ont démarré il y a environ 3 mois continuent doucement leur bonhomme de chemin. C’est la partie utilisée couramment par les visiteurs qui a été restaurée la première. Composée d’une grande salle servant pour l’organisation de fêtes et une minuscule pièce renfermant encore des brûlés de cire et d’encens, celle-ci sert de gîte pour les malades qui y passaient la nuit. Le parterre est rénové de dalles d’ardoise, les murs, dont la partie intérieure sont enduits de plâtre et la partie supérieure montrant des façades nues construite avec de la pierre locale et du mortier en terre; quant à la toiture, à la place de la chaume et des ardoises tombées en friables, elle est restaurée avec des roseaux et de la tuile traditionnelle locale. Nous avons appris aussi que la municipalité vient de recevoir de la wilaya, une enveloppe complémentaire de 500.000,00 DA destinée à la continuité des travaux restant à réaliser. Cette somme est celle dont a fait état le directeur des affaires religieuses.

L.Beddar

in la Dépêche de Kabylie du 28/09/2005

Seddouk: Beaucoup de projets de travaux publics retenus

Seddouk: Beaucoup de projets de travaux publics retenus.

Les 9 000 000,00 DA rentrant dans le budget primitif 2005 ont été répartis sur trois projets, tous affectés à la ville de Seddouk.
La commune de Seddouk, en plus des 9 000 000,00 DA notifiés par la wilaya dans les PCD 2005 qui ne sont pas encore réalisés, vient de bénéficier d’un programme complémentaire de 10 000 000,00 DA. Les deux pochettes ont été allouées exclusivement pour le revêtement des voies de communication, avons-nous appris de M. Djelnine Hamid, responsable du service équipement de la daïra de Seddouk.
Les 9 000 000,00 DA rentrant dans le budget primitif 2005 ont été répartis sur trois projets, tous affectés à la ville de Seddouk. Le premier concerné est le tronçon de rente allant de l’école Sidi Alloua traversant la cité Bouhia sur un kilomètre dont les habitants attendaient impatiemment depuis belle lurette le projet en raison des désagréments qu’ils subissaient chaque été par la poussière que soulevaient les automobilistes et qui retombaient dans leurs foyers, et chaque hiver condamnés à rentrer chez eux les souliers enrobés de gadoue.
La deuxième rue retenue d’une longueur de 300 m est celle allant du siège de l’entreprise numidi construction (ex-Encotras) jusqu’à la limite de la cité des 48 Logements.
Cette rue très fréquentée par les piétons et les automobilistes est devenue importante grâce à la densité en population des deux cités qu’elle traverse et la concentration de la plupart des sièges des entreprises publiques. Pentue, lors des pluies torrentielles, elle subit des obstructions par des amas de gravats qui se forme en contre-bas. Enfin, la troisième touchée est la rue Boudraâ Malek sur une distance de 760 m, qui, elle aussi constitue un passage très fréquenté, notamment le jour du marché.
“ Le retard mis dans la réalisation de ces projets est indépendante de la volonté de l’administration qui n’a pas reçu de soumissions pour les trois avis d’appel d’offres qu’elle a lancés. Pour cela, elle a décidé de le donner en gré à gré à l’Entreprise des travaux routiers d’Akbou (ETR) qui malheureusement avait un certificat de qualification non actualisé. Nous attendons l’actualisation de ce document qui est indispensable pour ficeler le dossier de conformité et donner le feu vert à celle-ci pour le lancement des travaux”, rassure notre interlocuteur.
S’agissant des 10 000 000,00 DA du programme complémentaire 2005, deux projets ont été retenus. Il s’agit de la piste reliant Seddouk Oufella à la RN 74 (Lokri) un montant de 5 460 000,00 DA lui a été affecté pour son aménagement sur une longueur de 1 550 m, et de son bitumage sur une distance de 1 400 m, et les 4 540 000,00 DA restants sont affectés pour l’aménagement sur 1 500 m de la piste reliant la polyclinique de Seddouk au village de Takaâtz qui passe à la lisière de la cité Mikouchadène qui en bénéficiera.
“ Toutes les voies de communications restantes ont été programmées dans le plan quinquennal 2005/2009 qui a été finalisé et adressé aux instances concernés”, poursuit-il.

L. Beddar

in la Dépêche de Kabylie du 23/09/2005

Mise au point : A propos de“Déshéritée au nom de la religion

A propos de“Déshéritée au nom de la religion”Mise au point

En réponse à l’article paru dans votre édition du 25 juillet 2005, ayant pour titre “Déshéritée au nom de la religion”, je vous demande d’insérer dans vos prochaines éditions cette mise au point conformément au droit de réponse. Je n’ai engagé une demande de succession qu’après que la veuve de mon père eut commencé à vendre systématiquement les biens de ce dernier.
Malgré une décision de séquestre rendue par jugement à ma demande, la veuve a continué à vendre le reste des biens. Il y a lieu de souligner les arrêts de la Cour suprême, la cour de Béjaïa et l’expertise de maître Ibaraken validée par la cour de Béjaïa qui sont en ma faveur.
A aucun moment, je n’ai demandé d’expulser madame veuve Bennacer du territoire national. 15 jours après le décès de mon père, elle est partie en France vider le compte devise du défunt ouvert à la Société générale (Banque).
Elle a déménagé avec tous ses biens, il y a de cela plus de 10 mois vers la maison qu’elle a édifiée avec une partie de l’héritage de mon défunt père. Elle détient toujours la carte grise du véhicule du défunt, son carnet ouvert à la poste de Tibouamouchine ainsi que le permis de construction et les plans de la maison, ce qui m’empêche d’effectuer les réparations nécessaires dans cette bâtisse. Son déménagement est d’ailleurs dû à l’état de délabrement de la maison qu’elle refusé de me laisser faire réparer depuis 12 ans, ce qui ne m’oblige aucunement à entreprendre des travaux en urgence pour éviter la démolir, comme cela a été le cas d’une partie des dépendances.
J’affirme sur mon honneur que je n’ai jamais frappé, ni insulté, ni élevé la voix sur cette femme. Je me permets de vous signaler que le jugement par contumace me concernant a fait l’objet d’une autre procédure dont une copie est ci-jointe. Cette affaire est toujours en instance à la cour de Béjaïa.

M. Bennacer Abdellah
Du village Seddouk Oufella

In la dépêche de Kabylie du 21/09/2005

Seddouk : Tibouamouchine Caniveau dangereux

Seddouk/ Tibouamouchine Caniveau dangereux

Tibouamouchine avec les trois villages attenants qui englobent une population d’environ 4000 hab. mérite bien un plan d’aménagement urbain digne de ce nom. Le caniveau réalisé au niveau de Tibouamouchine par la subdivision des travaux des ponts et chaussées de la daira de Seddouk a déjà enregistré sa première victime en l’occurrence un jeune aveugle répondant aux initiales de L.K. Il se rendait chez un épicier du coin pour des achats lorsqu’en empruntant la route principale qu’il fréquentait régulièrement, il tombe dans ce caniveau de 50 cm de profondeur laissé a l’air libre. Plus de peur que de mal pour la victime qui s’en était sortie avec quelques égratignures. “Dieu merci que la victime soit sortie indemne d’un tel accident”, témoigna Azzedine, la personne qui l’a secourue. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette mésaventure qui pourrait arriver à tant d’autres innocents n’a pas fait frétiller les responsables de la subdivision des travaux des ponts et chaussées de la daira de Seddouk qui n’ont pas jugé utile de remédier au danger qui plane sur les têtes des usagers, les riverains en particuliers, en posant des dalles comme il est d’usage pour les drains des eaux pluviales en ville, qui font office, en dessous, de caniveau et en dessus, de trottoir. Beaucoup de citoyens craignent que cet état de fait conduira à l’allongement, dans le futur, de la liste des victimes. “A qui le tour ? (ya chari dala)”, dit la légende. Tibouamouchine avec les trois villages attenants qui englobent une population d’environ 4000 hab mérite bien un plan d’aménagement urbain digne de ce nom qui démarrera de Tighilt Elmiz jusqu’à l’école Cheikh-Belhaddad de Seddouk Ouadda, d’une longueur d’environ 1 k,nm, au lieu d’un caniveau de 300 m qui draine les eaux pluviales de l’extérieur du village pour les déverser au centre de l’agglomération et de surcroît au milieu d’un quatre chemins mettant en danger les usagers (piétons et automobilistes) et les habitations situées en contrebas dont les prémices des risques des inondations s’étaient déjà faites ressentir dès la première averse tombée durant le mois d’août et les habitants appréhendent sérieusement les pluies diluviennes de l’automne. En plus des risques qu’encourent les piétons et les automobilistes, le danger plane aussi sur les têtes des enfants scolarisées dans différents paliers, notamment ceux du préscolaire en raison de leur jeune âge (5 ans), qui auront à traverser, matin et soir, ce caniveau et leurs parents redoutent des accidents qui peuvent en survenir, c’est pourquoi ils prient tous les saints de la région pour leurs venir en aide en protégeant leurs progénitures du mauvais sort, et en sensibilisant les autorités locales à y remédier avant que l’irréparable ne se produise!

L.BEDDAR

In la dépêche de Kabylie du 15/09/2005

RN 74 : Une route nationale dépotoir

RN 74: Une route nationale dépotoir

La route nationale 74 est peut-être la route la plus sale de la wilaya de Béjaia à cause des déchets jetés par ses usagers.Cette route qui traverse le territoire de la commune de Seddouk d’est en ouest comme la nervure d’une feuille, distribuant plusieurs routes secondaires et déroulant ses méandres tortueux sur environ 30 km, ressemble à un dépotoir sur toute sa longueur.
De Takrietz jusqu’à Seddouk Oufella, des décharges sauvages, au nombre important, pullulent comme des champignons aux abords de celle-ci et colonisent l’ensemble des endroits spacieux des accotements, dont la plus édifiante se trouve à l’entrée de la ville de Seddouk, entre une usine prestigieuse, la subdivision des travaux des Ponts et Chaussées, une fontaine publique et deux cités urbaines. A cela, vient s’ajouter un phénomène nouveau, il s’agit de l’emballage perdu, des canettes de bière, des tessons de verre, des sachets noirs et des bouteilles en plastique jonchent les fossés et les accotements, génant considérablement des familles entières venant ou se dirigeant vers les contrées d’Ath Yaala. Autrefois, attirées par les endroits très propres, décorés par une végétation verdoyante, elles s’arrêtent le temps d’un pique-nique sous des oliviers ou des caroubiers ombrageux qui bordent cette route.
Le commun des mortels se demande à qui revient la charge de l’élimination de ces dépotoirs sauvages et du ramassage de tous ces détritus qui polluent l’environnement, narguant les regards des usagers et donnant une mauvaise image de notre commune réputée jadis pour sa propreté, et sa ville appelée dans le temps, la ville des Citronniers. Les services de la voirie communale ne se sentent nullement gênés par un tel décor. Leurs camions de ramassage des ordures ménagères sillonnent cette route, matin et soir, sans daigner se préoccuper de ses immondices qui donnent des nausées aux personnes sensibles et favorisent la prolifération de chiens et chats errants, des corbeaux et de chacals.
Autre paradoxe, les équipes des Ponts et Chaussées n’ont pas trouvé mieux, après un débroussaillement des lieux, que d’exposer en petits tas sur les accotements les bouteilles de bières vides et leurs tessons.
Située en rase campagne, loin du regard des officiels, cette route subit une dépravation des plus regrettables et sans précédent en lui donnant du caractère national que le nom.

L. Beddar

In la dépêche de Kabylie du 15/09/2005

Seddouk Ouadda :Les lauréats de “Amdoune N’Seddouk” récompensés

Seddouk Ouadda

Les lauréats de “Amdoune N’Seddouk” récompensés

L’association socioculturelle AZAR de Seddouk Ouadda vient de renouer avec ses traditionnels élans de solidarité avec les jeunes et les démunis. Le nouveau bureau composé majoritairement de jeunes universitaires, aussitôt élu, s’est illustré par une action d’envergure où pas moins de 19 lauréats des quatre villages d’Amdoune N’Seddouk avaient obtenu le bac cette année, ont été primés lors d’une cérémonie organisée au siège de l’association le mardi 26 07 à 15h. Parmi les heureux primés figure aussi le président et le doyen des notables du village Seddouk Ouadda, Benacer Akli récompensé pour en avoir à chaque fois répondu présent à l’appel de la communauté villageoise.
Ont pris part à cette manifestation, les nouveaux bacheliers, leurs parents, les notables et les représentants d’associations des quatre villages, ainsi que des personnalités anonymes.
C’est le président de l’association AZAR, Benseghir Tahar, qui a prononcé une allocution riche en enseignements. Malgré son jeune âge, en souhaitant d’abord la bienvenue aux invités et félicitant les lauréats, il a tenu à transmettre brièvement aux nouveaux bacheliers son expérience vécue à l’université où il a tenu à préciser en martelant plusieurs fois sur la table “qu’il y a de tout à l’université, du bon et du mauvais et gare à celui qui ne sait pas distinguer le bon grain de l’ivraie”. Puis, il a demandé aux représentants des autres associations, pour qui il tend la main, de faire de même pour conjuguer ensemble leurs efforts. Enfin, il a souligné que les portes d’adhésion sont ouvertes à tous ceux qui ont convenance, qu’importe d’où qu’ils viennent.
Cette cérémonie chaleureuse et émouvante qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant restera gravée dans les mémoires. Bravo les jeunes pour cette généreuse initiative !

L. Beddar

In la dépêche de Kabylie du 30 juillet 2005