Le site archéologique d’Ighoudhane prospecté

Le site archéologique d’Ighoudhane prospecté Sous la houlette du directeur de la culture de Béjaïa, une équipe de chercheurs a procédé à des fouilles minutieuses à la recherche des vestiges datant de l’antiquité s’y trouvant enfouis. Ils ont examiné par ailleurs les objets déterrés et qui sont exposés au siège de l’association Azar. Situé dans la commune de Seddouk plus précisément dans le village Seddouk Ouadda, le site archéologique d’Ighoudhane renferme des restes datant de l’ère romaine est la destination de plusieurs chercheurs en archéologie. Sous la houlette du directeur de la culture de Béjaïa, une équipe de chercheurs a procédé à des fouilles minutieuses à la recherche des vestiges datant de l’antiquité s’y trouvant enfouis. Ils ont examiné par ailleurs les objets déterrés et qui sont exposés au siège de l’association Azar. La semaine passée c’est un autre chercheur qui leur emboîta le pas. Il s’agit de Farid Kherbouche, un docteur en sciences des matériaux, originaire d’Akbou qui exerce en France  (…ndlr). En arrivant, il a commencé par examiner avec soins les objets millénaires récupérés et exposés au siège de l’association du village en menant un travail laborieux. D’abord, il les a bien nettoyés avant de les inventorier et les photographier. Ensuite il s’est rendu sur le site pour voir de visu des restes des matériaux et matériels de l’antiquité s’y trouvant sur les lieux même ou chez les voisins. Des gros objets pour ainsi dire difficiles à déplacer. S’agissant de la renommée du chercheur. Il avait, selon lui, à son actif beaucoup d’études réalisées sur d’autres sites similaires, entre autre, la restauration du Mausolée du piton d’Akbou (étude parue dans la Dépêche de Kabylie du 16/04/2006 et le mausolée de Mélakou dans la commune de Seddouk, construit, d’après lui, par les berbères au 3e siècle. Ce village ancien détruit probablement du temps de la guerre ou par les forces de la nature, ou simplement par les effets du temps nous renvoit à des centaines ou des milliers d’années en arrière de par son âge très ancien des restes très friables des matériaux et matériels qu’il renferme. Attendons donc les résultats de ces recherches pour voir plus clair sur les mystères qui entourent ce site archéologique qui certainement révélera les secrets de cette région. L. Beddar paru dans la depeche de Kabylie du 10/09/2007