PÂTIR, C’EST MOURIR UN PEU

Tout est cher par les temps courts qui courent ! Même ce qui n’est pas chair !

 
Le pauvre père de famille ne sait plus à quel siens se vouer !
 
Il n’arrive pas à joindre les deux bouts même en étant du matin au soir debout.
 
Combien d’espoirs lui a-t-on fait miroiter ? Or, le miroir était fixé à un rétroviseur d’une… voie dure.
 
Ainsi, tout ce que le « chef de famine » peut garantir à sa famille, c’est un plat de spaghettis pour le repas de midi, et un plat de spaghettis pour le repas du soir.
 
Et ainsi de suite durant la semaine, durant le mois, durant l’année…
 
Avouez qu’il y de quoi perdre le moral, et même friser la folie !
 
Comment voulez-vous, dans ces conditions, que nos rues ne regorgent pas de… psycho-pâtes ?
 
Khaled Lemnouer