CAN ya ma CAN… fi l’Angola

 

 CAN ya ma CAN… fi l’Angola
(Après les émotions de ces dernières semaines, il est temps de décompresser)


Ouverture de la CAN. Pelé était présent dans le stade.
Quel plaisir de voir le Roi et l’Arène ensemble !
 
Match Algérie – Malawi.
L’équipe d’Algérie avait des… pros blêmes.
 
Match d’ouverture : Angola-Mali. Menés par quatre buts à zéro, les Maliens remontent au score en onze minutes.
La défaite est ainsi évitée : Et un, et deux, et trois… écarte !
 
Kristian Karembeu au Soir d’Algérie : « Une finale Algérie-Egypte pour le fair-play. »
Karembeu est une star. Il aurait dû donc savoir que jouer contre l’Égypte, Ya star… Ya star… Ya star…
 
A la question de savoir si le sélectionneur français du Gabon continuera à driver l’équipe de ce pays, l’entraîneur répond sèchement :
« J’y suis… Giresse ! »
 
Matmour : «Nos supporters seront avec nous dans nos cœurs ».
En tout cas, une chose est sûre, en Algérie, ils ont toujours été dans les… chœurs.
 
Pourquoi l’arbitre algérien, Mohamed Benouza, n’a-t-il pas arbitré le match Ghana-Togo ?
C’est la faute au… foot-balles.
 
Ze Maria, star brésilienne de football des années 90 : « Il faut compter avec l’Algérie lors du prochain Mondial ».
De plus, c’est facile, il suffit de compter jusqu’à trois « One two three… »
 
Le Togo suspendu pour deux CAN
Handicapée par cette décision sévère, cette équipe de football a plutôt le sentiment d’avoir été suspendue entre deux cannes.
 
Match contre la Côte d’Ivoire. Croyez-vous aux gris-gris, Mr Saadane ?
Non. J’ai dit à mes joueurs de mettre du « leur », et de ne pas chercher à savoir si nos adversaires vont mettre du « leurre ».
 
Match Algérie – Côte d’Ivoire.
Dans le camp algérien, onze corps osent courent et on score.
 
Quelle est votre conception dans la composante de l’EN, Mr Saadane ?
A mon avis, il vaut mieux associer un joueur qui est international avec un joueur qui est en terre nationale.
 
Anecdote racontée par un ancien joueur de l’EN ?
Le speaker du stade m’a fait sourire en annonçant (avec un fort accent) avant le lancement des hymnes nationaux : « Maintenant, nous allons écouter la chanson de eux et la chanson de nous »
 
L’Algérie éliminée : Saadane fustige l’arbitrage.
Dans « arbitrage », il y a arbitre et rage. Koffi Codjia qui vient du Bénin s’est révélé malin. Pire, il fut le Malin…
 
Analyse d’un supporter au sujet de la prestation de l’EN algérienne au cours de la CAN.
Saadane n’a pas cessé de prendre des douches écossaises : un jour il persévère, un autre jour il perd ses Verts…
 
Un commentateur sportif.
A cette minute, le score est de zéro à zéro de part et d’autre…
 
Quelle est la qualité de Matmour Mr Saadane ?
Quand il a le ballon, il a le pas long…
 
Cris de supporters après un but :
Un standardiste : « Hatef ! Hatef !
Un dentiste : « C’est deux dents ! C’est deux dents ! »
 
Que pensez-vous de Saadane, vous les joueurs ?
C’est un entraîneur et un être en or.
 
Et vous taxi, que pensez-vous du sélectionneur national ?
C’est un bon… chef fort.
 
Conseil d’un plombier aux joueurs algériens.
Si vous êtes biens soudés, vous vaincrez goutte que goutte.
 
En Algérie, avant le début du match.
Devant le petit écran, les téléspectateurs se versaient beaucoup de « kaoua » en pensant au « score ».
 
Match Algérie – Égypte : Les joueurs égyptiens sont de piètres comédiens.
Mais tout le monde sait que les Cairotes aiment les navets !
 
Après la victoire égyptienne sur l’Algérie.
En Égypte, les masses rient.
 
Match Algérie – Égypte : « Le travail des coulisses a éliminé l’Algérie »
Des coups lisses ? Des coups durs, oui !
 
Réflexion de Saadane après la défaite de l’Algérie : « L’arbitre a expulsé gratuitement notre meilleur défenseur. »
Gratuitement ? Ce n’est assurément pas la « devise » de Koffi Codjia !
 
Après le match Algérie – Égypte.
L’Algérie encaisse l’échec, l’arbitre encaisse les chèques…
 
Qui est Koffi Codjia ?
Un homme en noir pas tout à fait blanc qui a gagné une coupe de fric.
 
Mohamed Zidan avoue : « La sortie de Halliche a facilité notre tâche »
Et quelle tache ! Une tache sans accent et qui restera indélébile…
 
 
Après l’élimination de la Côte d’Ivoire.
Un journal titre à la une : l’entraineur a raté le « coach ».
 
Un commentateur sportif zézayant.
Ze pense que les zoueurs de la Zambie méritent la coupe du fair-play, parce se sont des zens biens.
 
Quelle différence y a-t-il entre les spectateurs et les téléspectateurs ?
Pendant que les premiers chauffent les grands, les seconds chouffent l’écran.
 
Lu sur la porte des vestiaires des « Éléphants »
Défense d’y voir…
 
Un commentateur sportif.
Le but encaissé est la faute de la défense qui n’a pas su attaquer !
 
Cri d’un borgne après un arrêt de Chaouchi.
Quel coup d’œil !
 
Un journaliste gabonais à propos de Ziani.
C’est un bons gars qui joue avec des gars bons.
 
Un commentateur sportif.
Chouf !… Chouf !… Haaaaaa !… Pa-pa-pa-pa… Chouf !… Chouf encore !… Chouf !… Hoooooo !… Po-po-po-po… Regarde !… Chouf !… Chouf !… et Rechouf !… Heu !… Où en étais-je ?… Ah oui !… Ba-ba-ba-ba… Chouf !… Chouf !…
 
Finale de la CAN. L’Égypte remporte le trophée.
Cent commentaires…
 
 
Khaled Lemnouer
 
 

Un petit coucou de Billel et de sa bande à Tikjda

"Première  randonnée du club amateur des sports aériens  et de montagne Seddouk Oufella à Tikjda, malgré le manque de moyens.
Le début est toujours  difficile, mais  on a quand même  passé de très bons moments".

Billel Lahneche

 

 

Alger Séminaire sur la migration

Le dossier de la migration a été le thème  d’un séminaire organisé la semaine dernière par l’institut national d’étude et da la recherche syndicale, en collaboration avec  le bureau des activités pour les travailleurs relevant du bureau  international du travail BIT-ACTRAV , « compte tenu de la nouvelle donnée, l’Algérie est devenue une plaque migratoire importante, elle est  passée de statut d’un pays d’émigration à un pays d’immigration et c’est dans le but de sensibiliser les populations et les pouvoirs publiques que nous avons organisé ce séminaire, l’UGTA doit  être à l’avant-garde de ce nouveau phénomène migratoire » dira Sidi Said, secrétaire général de l’UGTA, dans son allocution d’ouverture.

Pendant quatre jours, d’éminents experts ont débattu   la question migratoire dans son  sens le plus large. La première conférence ayant pour  thème ; la question migratoire et l’organisation OIT. « OIT est chargée d’édicter des lois qui protégent les travailleurs dans le monde, notamment la frange migrante, ces instruments juridiques donnent les mêmes droits aux travailleurs autochtones ou étrangers avec ou sans papiers,  en outre le conférencier a mis en évidence les effets de la crise mondiale sur les travailleurs migrants qui sont souvent les plus vulnérables  » Dira Ouzir consultant et ancien cadre au ministère du travail.
De son coté le Dr Ahmed khalef, responsable du bureau BIT-ACTRAV des pays arabes sis à Genève, insistera dans son intervention sur la nécessité pour l’Algérie  de ratifier la  convention 143 relative à la protection des migrants « je me demande pourquoi notre pays n’a pas encore  ratifié la convention 143 de  l’OIT alors qu’il l’a fait pour celle de l’ONU de 1990,   beaucoup plus contraignante.  La C  143 protége tous les droits des travailleurs migrants  c’est la raison pour laquelle les pays de l’Europe sont hésitants à la ratifier  ».
 
Dans une autre intervention, il a été dit que le transfert de fond vers l’Algérie est estimé, en 2008, à 3 milliards de dollars une somme beaucoup plus importante que les investissements directs étrangers et les aides au développement et presque deux  fois les revenus des exportations algériennes hors hydrocarbures.  « Vu l’importance  des fonds transférés en Algérie par les émigrés, les banques étrangères se sont déjà installées dans les régions ou  le taux d’émigration  est le plus fort en Algérie (Alger, Tlemcen, Bordj Bouarraridj, Tizi Ouzou et Bejaia) dans le but de capter cette manne financière contrairement à nos banques locales » Annoncera M.S Musette professeur en sociologie à l’université d’Alger.
 
 
A travers ces conférences les participants ont pris connaissance des problèmes des migrants travailleurs qui exécutent, le plus souvent, les tâches à haut facteur de nuisances contre des salaires de misère,   ainsi que  les instruments juridiques pour préserver leurs droits. La salle a été abasourdie de constater que le phénomène de « Haraga » a pris des proportions  alarmantes dans notre pays.
 
 
Ajouté a cela, l’état algérien est à la traîne par rapport a d’autres  pays  dans la mise en valeur de sa richesse démographique, il investit des sommes colossales dans la formation des cadres, ingénieurs et médecins à la fin du compte  cette richesse humaine se trouve comme mains d’œuvre à faible valeur ajoutée, faisant le bonheur des pays européens.  
« Evidement, notre émigré ne peut être bien accueilli dans les pays du nord sans apprendre à recevoir l’immigré chez nous,   car nous présentons le nord Africain »  dixit Arezki Mazhoud formateur à L’INERS.
 
 Dans l’attente que nos décideurs prennent conscience de ces changements et décident de mettre en valeur nos richesses, naturelles et démographiques, nos voisins les plus proches sont déjà prêts à faire face à la mondialisation.
La question reste : Qu’adviendra- t -’il de  nous après  l’épuisement de nos ressources en pétrole ? !.
 
Ikhenache S
 
 

L’HASNAOUI AMEJTOUH AU JI : «Mon idole m’a donné ce surnom»

Lhasnaoui Amejtouh en concert à Seddouk Ouffella en aout 2006Cet artiste, qui offre à la télévision et à la radio des enregistrements, 10 CD et un répertoire de35 titres, est le prince du chaâbi d’expressions kabyle et arabe. Lors de son dernier passage à Béjaïa ily a trois ans, le chanteur L’Hasnaoui Amejtouh, le digne successeur de Cheikh El-Hasnaoui, a animé ungala artistique à la maison des Jeunes de Seddouk dans le cadre du dernier Festival de la chansonkabyle. Une prestation qui ne s’est pas déroulée sans l’envie de le faire parler sur son itinéraire, son parcours, etc. Entretien…

Le Jeune Indépendant :Voulez-vous bien vous présenter à votre public ?
L’Hasnaoui Amejtouh : Je m’appelle Aït Rahmane Madjid,né le 19 mars 1953 dans la commune des Ouacifs, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Très jeune, j’avais une très grande passion pour la chanson et j’étais un fidèle et fervent admirateur de la star de la chanson chaâbie d’expression kabyle et arabe, Cheikh El-Hasnaoui.
Comment ont été vos débutsdans la chanson ?
J’ai entamé ma vie d’artiste dans une association de la JFLN,apprenant la musique. L’émission «Les chanteurs de demain»,animée par Chérif Kheddam à l’époque, était un passage obligé pour tout artiste ayant du talent à révéler. Je m’en souviens parfaitement.
C’était en 1975. J’ai chanté ce jour-là un texte de mon idole, le grand maître Cheikh El- Hasnaoui, intitulé Yema yema, asselah Igawawen. Une chanson qui a grandement fait plaisir à l’assistance, notamment à Cherif Kheddam, lequel m’a d’abord remercié pour lui avoir appelé le grand cheikh, parti très tôt en France (1936) sans jamais revenir.Il m’a ensuite donné le surnom de L’Hasnaoui Amejtouh,que j’ai gardé, tout en m’agrémentant d’une graine de star.
Avez-vous rencontré CheikhEl-Hasnaoui ?
Je l’ai rencontré plusieurs fois. Il n’avait pas l’habitude de recevoir les gens, même s’ils faisaient partie du monde artistique. La première rencontre s’est faite dans sa résidence à Nice, en 1980. Lors de mon passage en France, j’ai saisi cette occasion pour aller le voir.
J’ai été introduit par un ami à lui.Voilà comment j’ai obtenu cette faveur. Il m’a d’ailleurs bien reçu.Quand je lui ai chanté certains de ses titres, ça lui a fait grand plaisir car il se projetait ainsi des années en arrière. La confiance s’est vite instaurée entre nous et il m’a raconté presque toute sa vie. Une vie tourmentée, bien sûr. Celle d’un amoureux d’une femme dont les parents ne l’ont pas accepté comme gendre parce qu’il était pauvre, orphelin et meddah  (NDLR : troubadour de la chanson).Déçu, il a pris le chemin de l’exil. Un chemin sans retour. Je lui ai offert mon premier disque comprenant deux chansons (AMontparnasse et Zahia), sorti en1976. Constatant que j’avais un don et des techniques vocales quilui ressemblaient tant, il n’a pas manqué de montrer sa grande satisfaction de voir sa relève assurée et de m’encourager par-là même à persévérer dans cette voie.
Avez-vous rendu des hommages à Cheikh El- Hasnaoui ?
Je lui ai rendu plusieurs hommages,en chantant ses oeuvres, là où je me suis produit en Algérie,en France, au Maroc, etc. Je reviens de Montréal où j’ai participé à une manifestation culturelle,organisée justement en hommage à Cheikh El-Hasnaoui lors du Festival nord-africain du Canada. J’ai chanté deux heures durant devant un public composé de Maghrébins et d’Algériens particulièrement.Un gala que je n’oublierai pas de sitôt. Je dois retourner normalement à la fin du mois à Ottawa pour y animer un autre gala.
Parlez-nous du festival de lachanson kabyle et de votrepassage à Seddouk ?
J’ai été très content d’avoir été invité à Seddouk. Je suis déjà venu chanter il y a trois ans. J’y ai découvert un public merveilleux qui m’a beaucoup impressionné du fait de son accueil. L’ambiance est toujours la même chez ce fabuleux public, venu encore une fois nombreux ce soir. Ce fut unr écital que le public a suivi toute  ouïe, dans une ambiance bon enfant.
Le mot de la fin…
Je remercie les organisateurs de ce festival qui m’ont permis de revenir pour me produire à Seddouk.J’ai d’ailleurs saisi cette occasion pour me recueillir surles tombes des valeureux Belhaddad. Je remercie aussi notre équipe nationale pour sa double qualification.1,2 3, viva l’Algérie !
 
Entretien réalisépar Larbi Beddar
 

Azerzour, un chanteur infatigable

L’enfant de Seddouk toujours aussi dynamique

Né à Seddouk Oufella, le village mythique et historique de cheikh Belhaddad, le chanteur Azerzour, de son vrai nom Mohand Bouzerzour, monte encore sur scène à 65 ans. La taille mince, le visage osseux, ce retraité de l’enseignement, après 40 ans de service comme maître de français, a toujours du goût pour la chanson qu’il ne pense pas abandonner jusqu’à son dernier souffle.
Chose tout à fait vraie, du fait qu’il fasse encore résonner  les cordes de son mandole et fredonne des mélodies  avec sa voix lyrique,  chaude et aiguë devant des parterres de spectateurs, la plupart acquis de longue date à ce génie de la chanson qu’ils écoutent toute ouïe.  Chanteur infatigable, dont la réputation a gagné toute la Kabylie, à chaque gala, il rappelle le bon vieux temps, celui de  l’âge des roses et des déferlements des passions.
Il fait encore vibrer les masses en répondant au mieux à leurs attentes et goûts. Qui ne se souvient pas de ce nom qui fait palpiter les jeunes et les moins jeunes, celui d’un artiste qui joint l’utile à l’agréable et excelle dans son domaine. Au sommet d’une brillante carrière artistique, depuis les années 1970, il continue dans sa voie bien tracée, approfondit son art, affine sa technique.
Ne manquant ni  de persévérance ni de maturité, il fait varier ses thèmes et se révéle, vers le début des années 1980, comme un auteur, compositeur et interprète au talent avéré. Féru du grand Dahmane El-Harrachi, dont il ne s’empêche jamais d’interpréter certaines de ses chansons, il use d’une langue remarquable par sa pureté, sa richesse. Il est profondément attaché à la parole ancienne. Sur scène, il sait envoûter les foules, ce qui fait que quand un gala d’Azerzour est annoncé, c’est la ruée vers le lieu du spectacle. A pied, en moto ou en voiture, tous les moyens sont bons, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, le trajet en vaut bien la peine et tout le monde veut aller le voir. Sa première cassette de six chansons, sortie en 1989, a été le fer de lance d’une deuxième cassette sortie en 1995.
Voulant céder le flambeau aux jeunes, il créa alors une chorale composée d’une dizaine d’enfants, qui interprète avec amour des chansons patriotiques.
Les potaches, encadrés par ce vieux briscard ont fait une percée dans l’art, en animant des galas de bienfaisance lors des fêtes scolaires ou des manifestations culturelles. La chorale sort un double album intitulé «Zirirou», mis en vente en Algérie et en France. Les événements du printemps noir de Kabylie ont mis en veilleuse la culture. Le chanteur rangea son mandole et s’éclipsa durant de longues  années.
Au grand bonheur de ses fans, il fit un retour  retentissant à la chanson, l’été 2008, en mettant en vente un CD de huit titres, dont la principale chanson est intitulée : Oulach snath (Il n’y en a pas deux). A travers cette chanson, l’auteur montre à quel point il est profondément attaché à la patrie, un signe non trompeur qui veut dire simplement et clairement qu’il n’a pas un autre pays de rechange.
Ce succès atteste une propension prononcée pour la perfection, de la part d’un chanteur qui veut toujours aller de l’avant. En reprenant ainsi  son bâton de pèlerin, il exauça les vœux de ses fans qui ne cessent de lui réclamer la réédition d’anciennes chansons, notamment la plus illustre : Throuh thaâzizth ournamzer. Il sort une compilation contenant dix de ses meilleures chansons, qui avaient eu un franc succès à ses débuts. Le tout est un véritable condensé de chef-d’œuvres sorti  en mars 2009 chez Melovisionet dont les CD et cassettes se vendent bien.
 

De notre bureau, L. Beddar

Laissez nous

 Laissez-nous

Au nom du Ciel, au nom de nos ancêtres, au nom des morts et des vivants, au nom d’hier, d’aujourd’hui et de  demain, au nom de chaque pouce de cette terre meurtrie .Avant qu’il ne soit trop tard, laissez-nous avancer, courir, voler, rattraper notre destin. Laissez-nous grandir, bâtir, conquérir, marquer le monde de notre empreinte.
 Laissez-nous être. Entendez-vous ces immenses clameurs?
Ressentez-vous cette force prodigieuse ? Quel rêve ne pourrions-nous  réaliser? Quelle montagne ne  pourrions-nous déplacer? Nous ignorons l’impossible Nous avons soif de changer le monde. Qu’est-ce qui peut nous arrêter, nous faire rouler, nous faire peur ?  Rien ni personne .Nous avons des millénaires  d’énergie  à dépenser .laissez-nous .Il est temps .Il y a si peu entre la sagesse et la folie, le bonheur et le malheur, l’espoir et le désespoir, la vie et la mort.
Au nom du ciel, au nom de nos ancêtres, au nom des morts et des vivants, au nom d’hier, d’aujourd’hui et de demain, au nom de chaque pouce de cette terre meurtrie. Avant qu’il ne soit trop tard.  
 
 
 
Par Mohand Bouzerzour

 

BRAVO LES VERTS !!

 BRAVO LES VERT!

 LA DOUBLE CONFRONTATION ALGERIE/EGYPTE
VUE PAR Khaled Lemnouer
 


– Après la victoire algérienne, félicitations d’une anglaise à son ami d’Algérie.
– Réponse de celle-ci : « Thank you you you you you you you you you…”


Version égyptienne de l’agression contre le bus des Verts : « C’est un scénario monté par les Algériens ». Or, « Vox populi » a fait son enquête. Voici la vérité :
Une abeille est entrée dans le bus suscitant une panique chez les passagers. L’affolement était tel que les occupants du car ont tout saccagé en s’auto blessant. Finalement la mouche à miel, appelé en Egypte « mouche à fiel », s’en est allée en produisant un curieux bourdonnement : « Bzzzzzaher ! Bzzzzzaher !


– Après la qualification des verts, le Caire pleure, Alger exulte…
– Autrement dit : Le Caire rote … Alger rit.


– En Egypte, le « Masri » pleure ; en Algérie loin des pleurs, les « masses rient »


Un supporter des Verts suggère de « fériériser » le 18 Novembre. En attendant, cette date est bel et bien « fièrisée ».


Même s’ils ne le sont pas en football, reconnaissons quand même que les Egyptiens sont champions en parlote lote, lote, lote… D’ailleurs, on le voit bien dans leurs feuilletons, c’est-à-dire les « mots-seuls-seuls ».


Devinette : Quelle différence y a-t-il entre les équipes algérienne et égyptienne ?
Réponse : La première joue en pensant à fair-play, la deuxième joue en pensant à faire plaies.


Il paraît que l’équipe égyptienne a son Zidane ?
C’est un Zidan sans « e », ou plutôt avec « heuuu…»


A chaque jet de coin (corner), les « corps-nerfs » des Algériens sont mis à dure épreuve.


Question à Saadane : « On dit que les joueurs algériens jouent mieux sur un terrain gazonné ? »
Réponse et sourire du coach national : « Le gazon étant vert, nous les Verts, c’est normal que nous gazons ! »


 
Exclamations des supporters des Verts
après un arrêt du goal algérien
 
– Un Veilleur de nuit : « Quelle gardien ! »
– Un Chauffeur de bus : « Quel arrêt ! »
– Un Enseignant : « Quelle classe ! »
– Un Nageur : « Quel plongeon ! »
– Un Riche : « Quel aisance ! »
– Un Facteur : « Quelle adresse ! »
– Un Epicier : « Quel bon bond ! »
– Un chasseur : « Quelle détente ! »
– Un Joueur de loto : « C’est un keeper qui gagne ! »
 


 
Exclamations et réflexions des supporters
Algériens pendant la rencontre
 
– Un Forgeron : « Allez les Fers ! »
– Un Garçon de café : « Allez l’E.N. ! Vous êtes des Verts incassables ! »
– Un Magistrat : « Voyez Égyptiens, avec nos Pros c’est dur ! »
– Un Postier : « Oublions l’échec, ce soir la victoire passera comme lettre à la poste. »
– Un Horloger : « Attention, nos joueurs ne doivent pas se laisser influencer par le temps. Ils doivent oublier le tic-tac, et ne penser qu’à la tactique »
– Un Passionné : « Allez, en avant Ya Louled ! Nous sommes avec vous En Vert et contre tous ! »
– Un supporter avisé : « Je suis confiant parce qu’avec Saadane, notre groupe Rabah, Rabah ! »


Exclamations des supporters des Verts
après le but algérien
 
– Un Chômeur en quête d’un logement : « Biiiiiiiiit ! Biiiiiiiiiiiiiiiiit ! »
– Un jeune : « Qui a marqué ? Antar Yahia ? Alors, Yahia Antar ! »
– Un Djoundi : « Quel précision ! Ce n’est vraiment pas un tir ailleurs !»
– Un Cordonnier : « Quel coup de pied ! »
– Un Oiselier : « Enfin, c’est dans la cage ! »
– Un pêcheur ; « C’est dans le filet ! »
– Saadane : « En vérité, ils sont forts mes diables ! »
 


Khaled Lemnouer

Allez les verts !!!

Pour marquer son soutien à notre équipe nationale de foot ball face à l’Egypte, Billel notre parapentiste parade dans le ciel au dessus d’Achtoug avec le drapeau algerien, quelle belle image !!

 Allez les fennecs !!

ALLEZ LES VERTS

 

EQUIPE EPIQUE
 
 
 
ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…
MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !
 
Hissez haut notre drapeau, notre drap beau !
Jonglez, jonglez, flambez, bravo et chapeau !
Rouh ya khouya, rouh, rouh âala tol, aâla tol !
Jouez, dribblez, marquez, marquez, goal, goal !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…
MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !
 
Merci l’artiste, sahit agma, maître du ballon
Lace tes chaussures et arrange tes bas longs
Ekker, joue, feinte, attaque, résiste, lutte, lutte
Cours, fonce, frappe, tire, ouiii, buut, buuuuut !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…
MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !
 
Le mérite et l’honneur sont au bout de l’effort
Allez, vous êtes les meilleurs et les plus forts !
Debout, digne, tout un peuple de vous est fier
Gagnez, gagnez comme vos frères aînés hier !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…
MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !

N’touma fel terrain, yalouled laâ bou l’football
Ouahna f’les gradins n’darbou zorna oua t’bol
Vive l’EN, vive l’Equipe Nationale, vive la Patrie
Ensemble pour Tamourth, pour El bled,  pour l’Algérie !

ALLEZ LES VERTS, VERS, VERS LA VICTOIRE…
MARCHEZ, COUREZ, VOLEZ VERS LA GLOIRE !
 
Khaled Lemnouer

Entretien avec M. BADRICI, WALI DE BEJAIA

 
 
Adiwenni d Mass Ali Bedrici, lwali n Bgayet
« Tikelt tamezwarut anda ahil n lwilaya yella-d s umcawar
n tedbelt akked wufrinen. Di taggara, ahil-agi ur yezmir ad yefru
akk timsal, lame?na ad iwenne? mli? li?ala n wilaya. »
 
DDK : Bgayet, am twilayin n tmurt Leqbayel, qqiment deffir tiya? deg wayen yerzan anegmu. Amek i tufim lwilaya n Bgayet asmi i d-tusim deg yunyu 2008 ?
Lwali : Amek tella lwilaya n Bgayet di 2008 ? Am wakken i tt-id-yesken usefqed i d-yessufe? usqamu-nni i nessebded di lawan-nni : d lwilaya anda iberdan ttwa?en a?as, lgaz n temdint ixus nezzeh, a?ric n tezmer yettu?al ?er deffir, tawenna?t tettwa?, atg. Deg wa?as n yi?ricen, d lwilaya i yes?an le??il deg unegmu. Γef lsas n usefqed-agi i nexdem, nsexxer ahil n wayen ara yettwaxedmen di 5 yiseggasen i d-iteddun. Zemre? ad d-fke? kra lemtul : a?bel n lgaz, iberdan, aman, lmersa (le port), asafag (l’aéroport), anegmu n tudrin, atg. Ahil atan tura gar yifassen n l?ukuma : am wahil i 5 yiseggasen (le plan quinquennal), am wahil amazzay (le plan special).
Ad d-ini? da?en d tikelt tamezwarut anda ahil n lwilaya yella-d s umcawar n tedbelt (l’administration) akked wufrinen (les élus). Di taggara, ahil-agi ur yezmir ad yefru akk timsal, lame?na ad iwenne? mli? li?ala n lwilaya.
DDK : Seg wasmi i d-tusim, terzim ?er wa?as n t?iwanin d tudrin n twilayt n Bgayet, ahat d ke?? i d amezwaru i igan aya seg lwaliyat i yellan da. Amek i tufim Bgayet deg unnar ?
Lwali : Amek i awen-d-nni? lwilaya, aken i tt-wala? deg unnar, tes?a a?as lexsas. Lame?na, s lxedma, s umcawar, nezmer ad nwenne? li?ala, asurif asurif. Seg yidis-nni?en, llan kra yi?ricen deg lwilaya n Bgayet sefra?en am u?ric n sen?a imi ?ur-s l’agro-alimentaire yelha, ?ur-s tasdawit igerzen, lmersa tis snat di tmurt n Lezzayer, …
DDK : Tew?em-d ?er Bgayet, tamu?li tamezwarut i d-tgim : “Bgayet tewsex”. D?a, a?as l?emlat n usizdeg i d-yellan tugart deg temdint n Bgayet. D l?emlat n usizdeg i ilaqen ne? d ayen-nni?en ?
Lwali : Asizdeg ma??i d l?emlat – tigi ttilint d zyada – asizdeg n temdinin dayen ye?nan ta?iwant. D c?el n yal ass, ssbe?, tameddit u deg yi?. Neqqar-asen i yem?ebbren n t?iwant n Bgayet akken ad xedmen ayen iwumi zemren akken ad tizdig temdint. Qqaren-d xussen ttawil, qqaren-d di? atan ad a?en a?as wallalen akken ad sizdigen tamdint. Seg tama-nni?en, asizdeg dayen ye?nan imezda? da?en, tettwalim ayen i?errun, ilaq imezda? ad kkin deg usizdig.
DDK : I temsalt n zzubiya n Bulima? d tin n CET ajdid.
Ma d le CET n Bgayet, dayen yufa tifrat. Wid i te?na temsalt msefhamen ?ef wakal anda ara yili. Amkan-agi yeqreb s amkan amezwaru, di t?iwant n Bgayet.
DDK : A?as wahilen n tmezdu?in i yebdan nnig 5 yiseggasen aya am AADL n Buybla?en ne? win n Brandy, ay?er ur fukken ara ?
Lwali : Timezdu?in n Brandy akked Buyebla?en ( AADL) ?ursent le??il imi le?qud n lxedma llan akked d “Khalifa”. Asmi tefsex carika-ya, yiwen ur yeb?i ad yawi acan?yi-agi, ttagaden merra les ADO, ulac win i d-yettarran fell-asen, armi d taggara-ayi tura. Sin n yican?iyen-agi, atan ad fakken sya ?er dujenber 2009.
DDK : Llant a?as, da?en, l?umat n tmezdu?in i ifukken ne? ara ifakken am Tala-Weryan, Sidi-?li-Leb?er. Ayen i ye??afaren l?umat-a, ixuss am yi?erbazen, tize?win n usujji, atg.
Lwali : L?uma am Tala-Weryan, tusa-d di temdint, teqreb ar lakul, lbus?a, axxam n se??a, atg. L?uma ibe?den d tin n Sidi-Ali-Leb?er. Din, ad nebdnu : a?erbaz s 12 tze?win, sin n yi?erbazen ilemmassen yiwen yebda lebni-s waye? atan ad d-yeffe? en appel d’offres, tasnawit, annar i turart, lkumisariya n l?uma, l?ame? n t?allit, 500 tze?win i leqdic. Akken da?en ad tili tazeqqa n tezmert (une polyclinique), tamkar?it, d la crèche. Sidi-Ali-Leb?er deg-s 4000 tmezdu?in – d tamdint s wazal 20.000 yimezda?, d tidet, ilaq-as a?as n ttawilat.
DDK : Iberdan i?elnawen : ama d win yettawin ?er Tiz-Wezzu seg U?effun ne? seg Udekkar, ama d win yettawin ?er S?if d Jijel, ama d win yettawin ?er Tubiret seg Uqbu ; hudden, ??uren d i?wiren akked les dos d’âne, melmi ara d-yettwaddem rray ad ttwa?iwden ?
Lwali : Iberdan yettwa?en a?as, d RN12 l?iha n Tizi-Wezzu, RN24 ?er U?effun, la RN75 ?er Kendira. Isyaxen imeqqranen, tella-d deg-sen lxedma : 3 yimukan n la RN12, 6 yimukan n la RN24 ; ma yella anda i yella usyax ameqqran, ilaq-as tazrawt (étude). Bnadem ad d-yini tidet, iberdan n lwilaya n Bgayet ttwa?en a?as, ama d i?elnawen, ama wid n lwilya ama wid n t?iwanin. Zdat li?ala iwe?ren am tagi, tanemhalt n les T.P tesker ahil ara yettwaxedmen, asurif asurif.
Ayen ifuken 2009 : 110km n yiberdan n t?iwanin, 32km n yiberdan n lwilaya, 98km yiberdan i?elnawen, 3 tqen?yar meqqren. Ma dayen ideg tebda lxedma di 2009, 180km n yiberdan n t?iwanin, 240km yiberdan n lwilaya, 30km n yiberdan i?elnawen. Ur tettu? ara abrid a?elnaw 43 ideg tebda lxedma n les tunnels. Twalam lmejhud, ne?ra belli mazal lmejhud ameqqran sya ?er zdat, ur yezmir yiwen ad i?awed akk iberdan deg yiwet n tikelt, lxedma ad tkemmel kra kra alama wenn?en akka iberdan. Ma d abrid ameqqran gar Bgayet akked l’autoroute est-ouest : atan yeffe?-d l’appel d’offre i l’étude.
DDK : Yella umaynut, aseggas-a, deg wayen yerzan anekcum, ama ?er tesdawit ama ?er yi?erbazen. I CHU, anda i yewwe? wahil-is ?
Lwali : CHU n Bgayet, yella d targit deg yiqerra n yimezda? akked yim?ebbren, atan ass-a yu?al tidet. Seg unekcum n useggas 2009-2010, ad yili CHU deg Bgayet. Ma d anemhal n tterbga, ata yusa-d.
DDK : Deg wayen yerzan tafella?t, tamu?li ur d-telli ?er wayen yellan muca?en deg Bgayet am zzit, tazart, tamemt. D acu ilaqen akken ad tbeddel tmu?li s?ur srabes i terza temsalt ?
Lwali : Aseggas 2008-2009, lwilaya n Bagayet tekkes-d 19 imelyan n litrat n zzit, deg yiseggasen i?eddan 7 imelyan kan. L?ella n tamemt tewwe? ?er 120 yiqen?aren i useggas, me?na seg 45.000 te?rasin di 2000, llant ala 5000 i d-yettakken s tidet. Ma d tazart, ilaq as lmejhud : tura 13.000 ihegtaren i d-yefkan 160.000 yiqen?aren n tazart di 2008. Dewla tett?awan tafella?t s ubrid n FNDA.
DDK : Ad tu?al la zone industruelle n Bgayet ?er Uqbu d Leqser. Am?iq-is yenza akken ad bnun timezdu?in. Aya ad d-yernu imezda?, ad d-yernu afus i lxedma, me?na axeddim ad yen?es. Amek ara tqabel twilayt a?ilif-a ?
Lwali : Tu?alin n la zone industrielle n Bgayet s anda-nni?en ma??i i uzekka. D lamer iwmi ilaq uxemmem a?as axa?er ma??i dayen isehlen. Nekni ur neb?i ad nesru? axeddim, labe?da di teswi?t-agi anda txus lxedma. Ihi aya ma??i d l?a?a yezwaren.
DDK : Aseggas-a, tefkim azal d ameqqran i lemqan n Ccix A?eddad. Me?na akken i nettwali kra ur d-yett?im i lebda. Anda yewwe? uwe??ed-nni n le musée ?
Lwali : Le musé n ccix A?eddad, ilaq-as asenfar (un projet), imi ilaq lebni iwakken ad yili dayen ifazen am lemqam n ccix yakan. Nufa akal di Sedduq-Ufella, u ad nebnu axxam i le musé.
DDK : I lqel?a n At ?ebbas ?
Lwali : Ma d lqel?a Nat ?ebbas, nezwar deg ujerre? inscription à l’inventaire du patrimoine n lemqamat yellen din s usewjed n usafsar akken ad nebnu lemqam n ccix Lmeqrani, ad as-nwenne? l?ame? Usanoun, lxezna n lbaru?, axxam n Bumezrag, atg. Asafar-agi nefka-t i l?ukuma akken ad fken taadrit i ilaqen.
DDK : Deg yibrir 2001, lwilaya tesnulfa-d asqamu n yidles n twilayt n Bgayet s l’arrêté 424/01 n 14 ibrir 2001. Ar ass-a, ur d-yexdim kra, yerna ke?? s timmad-ik t?ebbse?. Ma d idles yu?al d a?awali. Amek ?
Lwali : A?bas n usqamu n tme?riwin n lwilaya (Comité des fêtes de la wilaya de Béjaia) ur yesgujel ara idles. Idles ilaq ad yu?al ?er tenmehla-ines, tin n yidles. Ma d idles, nwi?-as a?as i yettwaxdmen : timesbaniyin n useggas, timesbaniyin di ram?an akked d wussan n usmekti, tullya uxxam n umezgun le TRB rnu-yas qrib la cinémathèque, ajerred n yal later i tes?a lwilaya n bgayet i tikelt tamenzut (inscription à l’inventaire du patrimoine de tous les sites historiques et culturel), asebded n temzizelt n yidles di t?iwanin deg tmedyazt, amzgun, bla ma nettu tafaska n ccna n teqbaylit. Aya d lemtul i d-yeskanen belli nefka azal i yidles.
Yerna idles deg wul. Ula d nekk sarame? ad d-afe? kra tallit akken ad d-aru? taktabt.
 
DDK : Annar n tmaz?a yedli deg tuber ideg nella. Ur twalam, ?ni, ilaq ad yim?ur ma??i ad yettwareqqe? ?
Lwali : Annar n tmaz?a i yellan deg temdint n Bgayet, twalam yeldi. Annar-agi ilaq di tazwara ad yettwareqqe?, nezwar deg wayen i?ejlen, atan tura annar yelha i wurar. Asurif wis sin, d tafat, qrib ad bdun lec?al. Ma d asem?er, anda ar yim?ur unnar-agi, ulac anda; zzin-as lba?imat. Atan di tlemast n temdint. Tifrat ad tili s lebni n unnar ajdid n 45.000 yimukan – nessuter di l?ukuma ad tjerre? di le plan spécial – inchallah ad yili am wass-a.
DDK : Asteqsi aneggaru, ad d-yawi ?ef yidles amazi?. Amek i tettwali? asnerni n tmazi?t ? D acu ara d-tinim da?en ?ef u?mis s tmazi?t ?
Lwali : Tamazi?t d tameslayt ta?elnawt, idles n tmazi?t yersa di tmurt n Lezzayer si zik-nni. L?emdullah, ass-a llant radyuwat, tilibzyu, ijernanen s tmazi?t, a?as i yettarun tiktabin, isefra, amezgun s tutlayt-agi i ikecmen da?en di les technologies timaynutin am les CD, DVD, internet, atg. Akken i ttwali?, idles amazi? yufa amkan i as-ilaqen di tmurt-nne?, akka ara yeddu ?er zdat.
A?mis s tmazi?t dayen igerzen, sarame? ad yennerni, ad teqqaren a?as medden.
Dj. Ikhloufi / Mohand Ait Ighil