Le centre de soins d’Amdoune n’Seddouk situé à Tibouamouchine, conçu pour la prise en charge, en matière de soins, pour environ 5 000 habitants, va de mal en pis, au moment où des améliorations étaient espérées par les malades, En effet la polyclinique de Seddouk a été érigée en entité hospitalière autonome, coiffant les centres de soin des daïras de Seddouk et de Béni Maouche.
Ce centre, qui ne cesse de se dégrader, a été fermé carrément pour un mois, suite au départ en congé du… seul infirmier qui exerce à plein temps, sans que personne n’en soit avisé.
Une jeune fille recrutée dans le cadre du filet social, exerçant depuis maintenant 12 ans et faisant pratiquement le même travail que cet infirmier, ne cesse d’adresser des demandes dans l’espoir de la régularisation de sa situation, mettant en exergue la pénibilité, les salissures et les risques pour la perception mensuelle d’une modique somme, allouée dans le cadre du filet social. Ses doléances hélas restent vaines et ne trouvent aucun écho. Ne dit-on pas pourtant : A travail égal, salaire égal” ? La dotation en moyens humains et matériels de ce centre est devenue impérative, au vu de la densité et des besoins de la population.
L. B.