LES KABYLES DE CALEDONIE

LES KABYLES DE CALEDONIE

Par Régis Guyotat

La nouvelle Calédonie, terre déportation pour les communards, l’a aussi été pour les révoltés de la Kabylie soulevée, en 1871, contre le colonisateur. 1500 de leurs descendants ont fait souche.
Sur la plage, devant un parterre de touristes, et danseurs canaques, le haut du corps et le visage peint, viennent de terminer leurs aubades guerrières.
Ils déposent leurs coiffes de fougère et d’hidiseus, rangent leurs costumes de lianes et s’offrent un coca cola. A quelques pas de là des tombes et un petit mémorial restent ignorés des visiteurs, qui commencent à se répandre sur l’île des Pins, au sud de Nouméa. L’île Ç la plus proche du paradis È, comme le promettent les bibles touristiques.
Avant de figurer, l’Eden, l’île des Pins fut plus proche de l’enfer. Les communards de 1871 y payèrent d’avoir trop cru en leur idéaux. Lorsqu’ils furent amnistiés en 1879, les survivants élevèrent cette stèle avant de quitter l’île. De noms arabes retiennent l’attention. Les proscrits d’une autre insurrection, celle de la Kabylie en 1871, partagèrent ici l’exil des communards, avant de faire souche dans ce coin oublié du pacifique. C’est en s’interrogeant sur la présence de ces deux noms que l’écrivain et réalisateur Mehdi Lalaoui a, dans Kabyle de Pacifique Ç Au nom de la mémoire È reconstitué l’odyssée de ces hommes, châtiés pour s’être rebellé contre le colonisateur. La répression de la révolte dont le bachagha Mokrani donna le signale avant d’être tué fut terrible. 212 kabyles, responsables présumés de l’insurrection, furent traduits devant la cour d’assise de Constantine en 1873. La plupart furent condamnés à la déportation. Cela aurait pu être Cayenne. Ce fut la Nouvelle Calédonie Ç Calidoune È, comme disent encore nombre d’Algériens pour désigner un lieu d’où l’on ne revient jamais. Voici donc les vaincus fraternisant avec d’autres vaincus ceux de la commune, enchaînés dans des cages de fers, tout au long de l’interminable traversée. Louise Michel, proscrite elle aussi, débarquée quelque mois plutôt à Nouméa avec Henri Rochefort, décrit dans Souvenir de ma vie « Maspero », leur arrivée pitoyable : « Nous vîmes arriver dans leur grand burnous blanc, les arabes déportés pour s’être, eux aussi soulevés contre l’oppression. Ces orientaux emprisonnés loin de leurs tentes et de leurs troupeaux, étaient simples et bons et d’une grande justice. Aussi ne comprenaient-ils rien à la façon dont on avait agi avec eux ». La plupart sont dirigés sur l’île des Pins, qui accueille les « déportés simples ». Mais il y’a aussi les « déportés en enceintes fortifiées », à, Ducos ou à l’île Nou, près de Nouméa, que l’on enchaîne à la « la barre de justice » et à qui on verse la soupe dans des galoches. A l’île de Pins, les tribus canaques ont été déplacées. Cinq communes ont été délimitées. Le « camp des arabes » constitue la cinquième, la plus reculée. Ceux-ci élèvent des chèvres, plantent des citronniers et descendent au marché une fois par semaine à Ouro. Là sous les aroucarias géants et des cocotiers flottent le drapeau rouge. Les communards ont reconstituaient leur faubourg parisien avec des magasins des ateliers, un théâtre. Et même de petits journaux. Le Parisien illustré, Le Raseur calédonien, à la verve acéré, sont publiés. Décor factice. Des déportés pris de folie meurent à force de scruter la mer.
En 1878, éclate l’insurrection canaque, conduite par le chef Atai. La conquête, ici comme en Algérie, n’a rien respecté. On s’est rué sur les terres et sur le « caillou vert », autant d’émeraude, le Nickel. La peur s’est installée à Nouméa. Leur bagne tout proche est un réservoir d’homme inespéré. Boumezrag Mokrani, les frères du bachagha qui a soulevé la Kabylie, interné à l’île des Pins, offre ses services au gouverneur Olry. Il espère ainsi une remise de peine avec une quarantaine de ses hommes, il participe à la répression qui s’abat sur les Canaques. La tète d’Atai, abattu par les auxiliaires canaques de l’armée française, roulent bien vite au pied du colonisateur, elle est envoyée à Paris, et exposée sur les étagères du musée de l’homme, au Trocadero.Les Canaques furent matés comme l’avaient été les communards et les Kabyles. « Il faut commencer par détruire cette population. Le seul moyen pour en venir à bout, ce serait de faire des battus, comme pour les loups en France », propose un militaire. Dans l’illustration, on peut lire : « L’installation en Nouvelle Calédonie, ne rencontre qu’un obstacle, les indigènes. Mais il est prouvé que leur nombre diminue dans une proportion des plus rassurante et qu’à la fin du siècle on montrera dans des foires le dernier survivant des canaques ». Autre grande figure de l’insurrection kabyle de 1871, Aziz Aheddad, descendant d’une famille de religieux, déporté avec l’un de ses frères, a jugé la démarche de Mokrani incompatible avec son honneur. En 1879, l’amnistie est proclamée. L’île des Pins se vide. Louise Michel quitte Nouméa. Au cours des derniers mois, sa détention « en enceinte fortifiée » a été assouplie. Elle fait de la botanique, pratique avec succès la « vaccine » sur les papayers malades. Elle aussi ouvert une école pour les canaques, donne des leçons de piano, inventant pour eux une méthode de solfège, et abandonne avec regret ses « amis noirs ».L’AMNISTIE a été proclamée, les déportés kabyles en ont été exclus. Obligation leur est faites de résider sur le territoire calédonien. A Paris, les communards, dans un élan de solidarité, mènent une campagne active pour leur libération. Aziz Aheddad est le plus indomptable de ces Algériens. Il s’évade, rallie Sydney. Voici Paris et Alger en ébullition, des limiers dépêches sur ces traces. On le signale au Caire. Puis c’est le silence pendant 14 ans. Sans doute vit-il à la Mecque. Le premier février 1895, est enfin levé l’obligation de résidence. Ils ne sont plus que poignée, le 22 août 1895, à s’embarquer de Nouméa pour l’Algérie. ce jour-là, venue de Jedda réclamé ses biens, Aziz s’éteint à Paris dans les bras des communard Eugène Mourot, ancien déporté qui lui a donné asile, au 45 du boulevard d Ménilmontant, face au père-lachaise. Boumezrag Mokrani, lui, a été exclu de la mesure du premier février, mais est libre de ses mouvements dans l’île ; il a ouvert à Nouméa un commerce et a fondé une compagnie de transport postal avec ses hommes, qui parcourent à cheval la brousse. En 1904, il enfin gracié. Avec trente ans d’exil, le voici foulant le sol algérien, en juillet 1905 juste à temps pour mourir, à l’âge de 75 ans. Les rares déportés restés ont rejoint dans les vallées de Boghen et de Nessadlou, près de Bourail, sur les côtes ouest de la grande terre, les « transportés » arabes, « les droits communs », ou considérés comme tels, qui n’ont cessé d’être acheminés en Nouvelle-Calédonie depuis la révolte de 1871 l’administration coloniale, aidée par l’Eglise, et prévoyante. En échange des quatre hectares à cultiver, on peut racheter sa liberté et trouver femme dans une institution tenue par les religieuses Nessadlou et encore aujourd’hui la « vallées des arabes » est le cimetière un morceau d’islam en terre canaque. Les tombes sont tournées vers l’ouest. Un grand palmier les domine et indique la direction de La Mecque. Cette communauté d’origine algérienne, fortement métissée, est estimée à 1500 personnes. La plupart sont restés éleveurs et agriculteurs, d’autres sont partis tenter leur chance à Nouméa. « Les plus âgés parlent encore la langue qui leur a été transmise, ils font encore le ramadan et la prière. Leur enfance a été bercée par la musique arabe et les contes kabyles. Ils savent qu’ils mourront sur cette terre qui les a accueillis, est devenue la leur et porte leur empruntes », explique Mehdi Lalaoui.
A Bourail, on ne peut manquer le « Zam-Zam » le restaurant que tient l’épouse d’origine indonésienne d’Abdelkader Bouffenèche. Entre le porc sauté et le poisson du lagon, une place de choix est réservée au couscous. « C’est un marocain qui nous a appris la recette. Ça marche très bien. Les pieds noirs de l’île sont venus. Ils m’ont dit que c’était le vrai couscous », lance amusé Abdelkader, fort de cette bénédiction culinaire. « Pour les canaques, je suis l’Arabe, le Kabyles, Sadate, Nacer », plaisante encore Abdelkader, dont les aïeux sont issu d’un douar proche de Djidjelli, en Algérie. Les Boufenèche ont une passion pour les chevaux, et un Nadir, fils d’Abdelkader, est considéré comme le meilleur cavalier de l’île. « Il s’est présenté aux élections municipales », annonce satisfait le père. Sur le blason de la commune de Bourail, figurent deux chambrantes, symboles de la présence canaque, mais aussi le croissant arabe, rappelant les origines de la commune, créée de toute pièce par l’administration coloniale. Ancien président de l’Assemblée territoriale, Taieb Aifa et maire de Bourail depuis 1922 et fier de son ascendance kabyle : « A Bourail, nous avons su garder les traditions, tandis qu’à Nouméa il n’y’a même plus de « carré des arabes » au cimetière ; les gens se sont laissées européaniser ». Abdelkader Boufenèche et lui, ont effectué un voyage aux sources, sur la terre kabyles en 1986. « J’ai eu un choc terrible, raconte Taieb à Aifa, lorsqu’à El Eulma, j’ai retrouvé la terre ou mon père était né mais, l’émotion passée, il a fallu nous rendre à l’évidence ; il nous serait culturellement d’y vivre. Un siècle après, nous étions des déracinés. A partir de ce moment, mes convictions se sont renforcées pour reconnaître ici, en Nouvelle-Calédonie, aux premiers occupants du pays le droit de revendiquer une identité pour eux-mêmes ». « Les vieux vont disparaître avant la fin du siècle, la langue qui avait été transmises par les déportés sera perdue. Garce à la langue, aux traditions, au souvenir de cet histoire douloureuse, ses gens ont pu tenir, se serrer les coudes, et rester des êtres humains. Ils sont porteurs d’un exil par filiation. Pour eux l’Algérie est un mythe », poursuit Mehdi Lalaoui. Aujourd’hui, cette petite communauté semble tentée par un retour à l’islam. Mais les noms ou les prénoms qui avait été francisés au fil des générations, s ‘arabisent à nouveau. « Nous ne suivons pas beaucoup la religion,parceque c’est plus difficile ici, mais nous sommes musulmans quand même », assure Abdelkader Bouffenèche. « Régulièrement, nous avons la visite de personnes qui nous disent faire le tour du monde pour porter la parole de l’islam », ajoute-t-il. Depuis plusieurs années, la construction de mosquées est envisagée à Bourail. « Disant plutôt un centre culturel, parceque, si nous disons centre coranique, cela passera mal » insiste Abdelkader. Contact avait été pris par des bailleurs de fonds en Arabie saoudite. « Le projet a été contrecarré, mais à présent il est relancé », précise Taieb Aifa, que ses adversaires politiques surnomment le « calife de Bourail ».
Ces Kabyles du Pacifique se sentent-ils plus près des Caldoches que des Canaques ? « Là où il passait, ces musulmans laissaient traîner tant de noyaux de dattes en Calédonie on repère aussitôt leurs habitations. Partout où il y’a des palmiers, il y’a eu des fils de Mustapha, de Taieb ou de Mohamed

.D’UNE COLONISATION A L’AUTRE

En1878, pour mater la première insurrection kanake en Nouvelle-Calédonie, les colons font appel à des prisonniers kabyles. Certains s’engagent dans la répression, d’autres s’y refusent ;
Un cinquantenaire approche, celui de la guerre d’Algérie, Après Vichy, un autre débat risque d’agiter la conscience des Français. Non que notre amnésie sur l’affaire algérienne ait été aussi remarquable que celle que l’on prête sur Vichy. Nous n’avons pas non plus laissé à des chercheurs étrangers, comme nous l’avons fait pour l’occupation, le soin d’éclairer l’opinion sur cette page douloureuse de l’histoire dont les conséquences se font sentir jusque dans l’Algérie aujourd’hui.
Dés las années 60, en effet, le travail d’investigation mené par exemple par Yves Courrière (La guerre d’Algérie, chez Fayard) a permis à beaucoup de Français d’ouvrir les yeux sur un système colonial que Frantz Fanon (Les Damnés de la terre. François Maspero) ou Albert Memini (Portait du colonisé, pauvert) avaient à l’époque dénoncé, plus confidentiellement il est vrai. Des œuvres romanesques ou de simples témoignages, comme celui d’Enri Alleg (La Question, Editions de Minuit) à propos de la torture, ont jeté très vite le trouble parmi les citoyens.
Une traversée dans les cages de fer.Dans cette quête à risque du passé, avant de jeter des anathèmes, il convient d’abord de revenir sur les fait, longtemps cachés aux français ; Arte a diffusé, au printemps dernier, un documentaire sur les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945, de Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois ; en septembre 1992, Planète avait également montré un autre documentaire du même Lallaoui, Le Silence du fleuve, qui racontait la sinistre journée du 17 octobre 1961 à Paris, où plusieurs centaines de manifestants algériens furent précipites dans la Seine, Maurice Papon était alors préfet de police. Faut-il rappeler que , ce sujet, le film tourné en 62 par Jacques Panigel, octobre à Paris, a été censuré pendant douze ans ?
Remontant dans le passé de la colonisation de l’Algérie, Mehdi Lalaoui revient à la charge, si l’on peut dire, cette semaine avec une pathétique histoire, Kabyles Pacifique. L’Algérie en 1871. L’armée française vient d’écraser un premier soulèvement général en Grande Kabylie. Quelque deux cent responsables de la rébellion, survivants, sont traduits devant la cours d’assises de Constantine. Verdict : Le bagne en Nouvelle-Calédonie. Au cours de l’interminable traversée dans les cages de fer, puis à l’île des Pins, au large de Nouméa, les exilés souffrent et fraternisent avec d’autres vaincus, ceux de la commune. Louise Michel, déportée elle aussi note leur silencieuse dignité.
En 1871, éclate la première insurrection canaque. La peur s’empare des blancs à Nouméa, et l’on fait appel aux bagnards comme ultime rempart. Espérant une remise de peine, une partie des Kabyles s’engagent dans la répression contre les Canaques. Les autres, autour d’Aziz Aheddad, un de leurs chefs, s’y refuseront, solidarité du colonisé oblige. Ils sont soutenus par Louise Michel, encore elle, admirable d’énergie, malgré le fer aux pieds.
De toute façon, le colonisateur ne sera guère reconnaissant, une fois la révolte canaque matée.L’amnistie accordée aux communards à partir de 1879 ne s’applique pas aux Kabyles, qui restent assignés à résidence dans la grande île. C’est que les colons d’Alger qui se sont appropriés les biens et les terres des bannis font pression pour éviter leur retour sur le sol algérien. Quand, le 22 août 1895, à Nouméa, après vingt ans d’exil s’embarquent quelques rares survivants, l’assignation à résidence étant enfin levé, les autres déportés, désespérant de revoir leur Algérie natale, ont fait souche dans ce coin du Pacifique oublié. Etonnant hasard : Ce même jour du 22 août 1895, s’éteint à Paris, dans les bras du communard Eugène Mourot, ancien déporté à l’île des Pins, qui lui, a offert un ultime asile, Aziz Aheddad, l’irréductible, qui s’est évadé du bagne, et que toutes les polices. Les derniers communards se cotiseront pour rapatrier son corps en Kabylie.
Mehdi Lalaoui a reconstitué cette exceptionnelle histoire, où l’on passe d’une colonisation à une autre, où l’on rencontre la détresse et la fraternité. Et il a gravé sur la pellicule des visages de ces fils d’exilé. Aicha Benmaamar, née en 1911 sur le sol calédonien, œil fougueux et attendrie, lance : « Mon père était un bel Arabe. Il rêvait de rentrer en Algérie ». Ils sont 1500 environ, aujourd’hui à travers le caillou, fermiers, éleveurs à la manière australienne où chauffeurs de taxi à Nouméa. Ils forment une communauté comme il en existe de multiples en Nouvelle-Calédonie, certes métissée, mais encore soudée, fière de ses origines, la tète encore plein de contes kabyles et de ciels d’Afrique. Dans la « vallée des Arabes », à Nessadlou, près de Bourail, ils s »accrochent aux traditions, certains réclament une mosquée, mais le parlé arabe est en cours de disparition.
« Pour eux, l’Algérie, c’est un mythe ». Dit Mehdi Lalaoui. Lors d’un voyage en 1986 dans cette Algérie trop rêvée, et à présent terrorisée, Taieb Aifa, maire de Bourail, ancien président de l’assemblée territoriale, a surtout compris qu’il était devenu Calédonien. Le rêve s’est brisé. Mais après Ouvéa en 1988, la communauté s’est inquiétée comme les européens. Allait-on pouvoir rester ?
Taieb Aifa, se sent proche des Canaques, évidemment. L’ancien colonisé ne se sent pas l’âme d’un colonisateur. Le maire de Bourail a fait construire près de sa maison une case canaque par des mélanésiens. Un symbole. « J’estime que je suis ici chez moi, explique-t-il, mais avant moi, il y a eu une autre appartenance à cette terre ».

Régis Guiyotat
in le journal Le monde du 25/10/1995
( Tanemirt i Muhand f’ assekil ayi )

Seddouk: Beaucoup de projets de travaux publics retenus

Seddouk: Beaucoup de projets de travaux publics retenus.

Les 9 000 000,00 DA rentrant dans le budget primitif 2005 ont été répartis sur trois projets, tous affectés à la ville de Seddouk.
La commune de Seddouk, en plus des 9 000 000,00 DA notifiés par la wilaya dans les PCD 2005 qui ne sont pas encore réalisés, vient de bénéficier d’un programme complémentaire de 10 000 000,00 DA. Les deux pochettes ont été allouées exclusivement pour le revêtement des voies de communication, avons-nous appris de M. Djelnine Hamid, responsable du service équipement de la daïra de Seddouk.
Les 9 000 000,00 DA rentrant dans le budget primitif 2005 ont été répartis sur trois projets, tous affectés à la ville de Seddouk. Le premier concerné est le tronçon de rente allant de l’école Sidi Alloua traversant la cité Bouhia sur un kilomètre dont les habitants attendaient impatiemment depuis belle lurette le projet en raison des désagréments qu’ils subissaient chaque été par la poussière que soulevaient les automobilistes et qui retombaient dans leurs foyers, et chaque hiver condamnés à rentrer chez eux les souliers enrobés de gadoue.
La deuxième rue retenue d’une longueur de 300 m est celle allant du siège de l’entreprise numidi construction (ex-Encotras) jusqu’à la limite de la cité des 48 Logements.
Cette rue très fréquentée par les piétons et les automobilistes est devenue importante grâce à la densité en population des deux cités qu’elle traverse et la concentration de la plupart des sièges des entreprises publiques. Pentue, lors des pluies torrentielles, elle subit des obstructions par des amas de gravats qui se forme en contre-bas. Enfin, la troisième touchée est la rue Boudraâ Malek sur une distance de 760 m, qui, elle aussi constitue un passage très fréquenté, notamment le jour du marché.
“ Le retard mis dans la réalisation de ces projets est indépendante de la volonté de l’administration qui n’a pas reçu de soumissions pour les trois avis d’appel d’offres qu’elle a lancés. Pour cela, elle a décidé de le donner en gré à gré à l’Entreprise des travaux routiers d’Akbou (ETR) qui malheureusement avait un certificat de qualification non actualisé. Nous attendons l’actualisation de ce document qui est indispensable pour ficeler le dossier de conformité et donner le feu vert à celle-ci pour le lancement des travaux”, rassure notre interlocuteur.
S’agissant des 10 000 000,00 DA du programme complémentaire 2005, deux projets ont été retenus. Il s’agit de la piste reliant Seddouk Oufella à la RN 74 (Lokri) un montant de 5 460 000,00 DA lui a été affecté pour son aménagement sur une longueur de 1 550 m, et de son bitumage sur une distance de 1 400 m, et les 4 540 000,00 DA restants sont affectés pour l’aménagement sur 1 500 m de la piste reliant la polyclinique de Seddouk au village de Takaâtz qui passe à la lisière de la cité Mikouchadène qui en bénéficiera.
“ Toutes les voies de communications restantes ont été programmées dans le plan quinquennal 2005/2009 qui a été finalisé et adressé aux instances concernés”, poursuit-il.

L. Beddar

in la Dépêche de Kabylie du 23/09/2005

Mise au point : A propos de“Déshéritée au nom de la religion

A propos de“Déshéritée au nom de la religion”Mise au point

En réponse à l’article paru dans votre édition du 25 juillet 2005, ayant pour titre “Déshéritée au nom de la religion”, je vous demande d’insérer dans vos prochaines éditions cette mise au point conformément au droit de réponse. Je n’ai engagé une demande de succession qu’après que la veuve de mon père eut commencé à vendre systématiquement les biens de ce dernier.
Malgré une décision de séquestre rendue par jugement à ma demande, la veuve a continué à vendre le reste des biens. Il y a lieu de souligner les arrêts de la Cour suprême, la cour de Béjaïa et l’expertise de maître Ibaraken validée par la cour de Béjaïa qui sont en ma faveur.
A aucun moment, je n’ai demandé d’expulser madame veuve Bennacer du territoire national. 15 jours après le décès de mon père, elle est partie en France vider le compte devise du défunt ouvert à la Société générale (Banque).
Elle a déménagé avec tous ses biens, il y a de cela plus de 10 mois vers la maison qu’elle a édifiée avec une partie de l’héritage de mon défunt père. Elle détient toujours la carte grise du véhicule du défunt, son carnet ouvert à la poste de Tibouamouchine ainsi que le permis de construction et les plans de la maison, ce qui m’empêche d’effectuer les réparations nécessaires dans cette bâtisse. Son déménagement est d’ailleurs dû à l’état de délabrement de la maison qu’elle refusé de me laisser faire réparer depuis 12 ans, ce qui ne m’oblige aucunement à entreprendre des travaux en urgence pour éviter la démolir, comme cela a été le cas d’une partie des dépendances.
J’affirme sur mon honneur que je n’ai jamais frappé, ni insulté, ni élevé la voix sur cette femme. Je me permets de vous signaler que le jugement par contumace me concernant a fait l’objet d’une autre procédure dont une copie est ci-jointe. Cette affaire est toujours en instance à la cour de Béjaïa.

M. Bennacer Abdellah
Du village Seddouk Oufella

In la dépêche de Kabylie du 21/09/2005

Seddouk : Tibouamouchine Caniveau dangereux

Seddouk/ Tibouamouchine Caniveau dangereux

Tibouamouchine avec les trois villages attenants qui englobent une population d’environ 4000 hab. mérite bien un plan d’aménagement urbain digne de ce nom. Le caniveau réalisé au niveau de Tibouamouchine par la subdivision des travaux des ponts et chaussées de la daira de Seddouk a déjà enregistré sa première victime en l’occurrence un jeune aveugle répondant aux initiales de L.K. Il se rendait chez un épicier du coin pour des achats lorsqu’en empruntant la route principale qu’il fréquentait régulièrement, il tombe dans ce caniveau de 50 cm de profondeur laissé a l’air libre. Plus de peur que de mal pour la victime qui s’en était sortie avec quelques égratignures. “Dieu merci que la victime soit sortie indemne d’un tel accident”, témoigna Azzedine, la personne qui l’a secourue. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette mésaventure qui pourrait arriver à tant d’autres innocents n’a pas fait frétiller les responsables de la subdivision des travaux des ponts et chaussées de la daira de Seddouk qui n’ont pas jugé utile de remédier au danger qui plane sur les têtes des usagers, les riverains en particuliers, en posant des dalles comme il est d’usage pour les drains des eaux pluviales en ville, qui font office, en dessous, de caniveau et en dessus, de trottoir. Beaucoup de citoyens craignent que cet état de fait conduira à l’allongement, dans le futur, de la liste des victimes. “A qui le tour ? (ya chari dala)”, dit la légende. Tibouamouchine avec les trois villages attenants qui englobent une population d’environ 4000 hab mérite bien un plan d’aménagement urbain digne de ce nom qui démarrera de Tighilt Elmiz jusqu’à l’école Cheikh-Belhaddad de Seddouk Ouadda, d’une longueur d’environ 1 k,nm, au lieu d’un caniveau de 300 m qui draine les eaux pluviales de l’extérieur du village pour les déverser au centre de l’agglomération et de surcroît au milieu d’un quatre chemins mettant en danger les usagers (piétons et automobilistes) et les habitations situées en contrebas dont les prémices des risques des inondations s’étaient déjà faites ressentir dès la première averse tombée durant le mois d’août et les habitants appréhendent sérieusement les pluies diluviennes de l’automne. En plus des risques qu’encourent les piétons et les automobilistes, le danger plane aussi sur les têtes des enfants scolarisées dans différents paliers, notamment ceux du préscolaire en raison de leur jeune âge (5 ans), qui auront à traverser, matin et soir, ce caniveau et leurs parents redoutent des accidents qui peuvent en survenir, c’est pourquoi ils prient tous les saints de la région pour leurs venir en aide en protégeant leurs progénitures du mauvais sort, et en sensibilisant les autorités locales à y remédier avant que l’irréparable ne se produise!

L.BEDDAR

In la dépêche de Kabylie du 15/09/2005

RN 74 : Une route nationale dépotoir

RN 74: Une route nationale dépotoir

La route nationale 74 est peut-être la route la plus sale de la wilaya de Béjaia à cause des déchets jetés par ses usagers.Cette route qui traverse le territoire de la commune de Seddouk d’est en ouest comme la nervure d’une feuille, distribuant plusieurs routes secondaires et déroulant ses méandres tortueux sur environ 30 km, ressemble à un dépotoir sur toute sa longueur.
De Takrietz jusqu’à Seddouk Oufella, des décharges sauvages, au nombre important, pullulent comme des champignons aux abords de celle-ci et colonisent l’ensemble des endroits spacieux des accotements, dont la plus édifiante se trouve à l’entrée de la ville de Seddouk, entre une usine prestigieuse, la subdivision des travaux des Ponts et Chaussées, une fontaine publique et deux cités urbaines. A cela, vient s’ajouter un phénomène nouveau, il s’agit de l’emballage perdu, des canettes de bière, des tessons de verre, des sachets noirs et des bouteilles en plastique jonchent les fossés et les accotements, génant considérablement des familles entières venant ou se dirigeant vers les contrées d’Ath Yaala. Autrefois, attirées par les endroits très propres, décorés par une végétation verdoyante, elles s’arrêtent le temps d’un pique-nique sous des oliviers ou des caroubiers ombrageux qui bordent cette route.
Le commun des mortels se demande à qui revient la charge de l’élimination de ces dépotoirs sauvages et du ramassage de tous ces détritus qui polluent l’environnement, narguant les regards des usagers et donnant une mauvaise image de notre commune réputée jadis pour sa propreté, et sa ville appelée dans le temps, la ville des Citronniers. Les services de la voirie communale ne se sentent nullement gênés par un tel décor. Leurs camions de ramassage des ordures ménagères sillonnent cette route, matin et soir, sans daigner se préoccuper de ses immondices qui donnent des nausées aux personnes sensibles et favorisent la prolifération de chiens et chats errants, des corbeaux et de chacals.
Autre paradoxe, les équipes des Ponts et Chaussées n’ont pas trouvé mieux, après un débroussaillement des lieux, que d’exposer en petits tas sur les accotements les bouteilles de bières vides et leurs tessons.
Située en rase campagne, loin du regard des officiels, cette route subit une dépravation des plus regrettables et sans précédent en lui donnant du caractère national que le nom.

L. Beddar

In la dépêche de Kabylie du 15/09/2005

Seddouk Ouadda :Les lauréats de “Amdoune N’Seddouk” récompensés

Seddouk Ouadda

Les lauréats de “Amdoune N’Seddouk” récompensés

L’association socioculturelle AZAR de Seddouk Ouadda vient de renouer avec ses traditionnels élans de solidarité avec les jeunes et les démunis. Le nouveau bureau composé majoritairement de jeunes universitaires, aussitôt élu, s’est illustré par une action d’envergure où pas moins de 19 lauréats des quatre villages d’Amdoune N’Seddouk avaient obtenu le bac cette année, ont été primés lors d’une cérémonie organisée au siège de l’association le mardi 26 07 à 15h. Parmi les heureux primés figure aussi le président et le doyen des notables du village Seddouk Ouadda, Benacer Akli récompensé pour en avoir à chaque fois répondu présent à l’appel de la communauté villageoise.
Ont pris part à cette manifestation, les nouveaux bacheliers, leurs parents, les notables et les représentants d’associations des quatre villages, ainsi que des personnalités anonymes.
C’est le président de l’association AZAR, Benseghir Tahar, qui a prononcé une allocution riche en enseignements. Malgré son jeune âge, en souhaitant d’abord la bienvenue aux invités et félicitant les lauréats, il a tenu à transmettre brièvement aux nouveaux bacheliers son expérience vécue à l’université où il a tenu à préciser en martelant plusieurs fois sur la table “qu’il y a de tout à l’université, du bon et du mauvais et gare à celui qui ne sait pas distinguer le bon grain de l’ivraie”. Puis, il a demandé aux représentants des autres associations, pour qui il tend la main, de faire de même pour conjuguer ensemble leurs efforts. Enfin, il a souligné que les portes d’adhésion sont ouvertes à tous ceux qui ont convenance, qu’importe d’où qu’ils viennent.
Cette cérémonie chaleureuse et émouvante qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant restera gravée dans les mémoires. Bravo les jeunes pour cette généreuse initiative !

L. Beddar

In la dépêche de Kabylie du 30 juillet 2005

Seddouk: Grand malaise au lycée Mouhali

Seddouk: Grand malaise au lycée Mouhali

Les professeurs ne s’entendant pas avec le proviseur ont refusé de siéger avec lui dans les conseils des classes, ce qui a poussé la direction de l’éducation de Béjaia à dépêcher son chef de service de l’organisation pédagogique pour présider les conseils et signer les bulletins.

Le conflit qui a duré tout au long de l’année scolaire au lycée Mouhali de Seddouk entre les professeurs et le proviseur, a pris des proportions alarmantes allant jusqu’à priver les étudiants de leurs bulletins scolaire des 2° et 3° trimestre.
“ Je me suis présenté le mercredi 20/07 à ce lycée pour retirer le bulletin scolaire de ma fille, exigé par l’INSPG de Béjaia pour son éventuelle inscription à une formation dans cet institut, l’agent de permanence m’a informé que les bulletins ne sont pas encore prêts”, tempête Ben Mahrez Brahim.
Les professeurs ne s’entendant pas avec le proviseur ont refusé de siéger avec lui dans les conseils des classes, ce qui a poussé la direction de l’éducation de Béjaia à dépêcher son chef de service de l’organisation pédagogique pour présider les conseils et signer les bulletins. Cette décision a fait soulever le courroux du proviseur, en guise de revanche, a refusé d’apposer le cachet de l’établissement sur les bulletins et s’en est allé en vacances, avons-nous appris de Mr Lamari Abdelaziz, président de l’association des parents d’élèves. “Qui aurait imaginé qu’un lycée de cette envergure soit dépourvu de gouvernail ?
Le censeur a été envoyé en stage de longue durée et un surveillant général a été muté dans un autre lycée sans qu’ils soient remplacés, auxquels s’ajoutent les absences répétées du proviseur, et tout cela au détriment des professeurs qui, livrés à eux-mêmes et nonobstant le fardeau lourd à supporter qui pese sur leurs têtes durant toute la durée de l’année scolaire, ont eu ce mérite d’avoir assumé dignement leur mission en hissait leur établissement à la quatrième place au niveau wilaya au classement des résultats du bac avec un taux de réussite de 37,80%”, dira un enseignant dans ce lycée. Cette situation lamentable qui s’est inscrite dans la durée est loin de connaître son épilogue et les parents d’élèves, inquiets, ne savent pas à quel saint se vouer pour que cette mésaventure, qui porte un préjudice certain à leurs enfants, soit dénouée dans les plus brefs délais. “Je descendrai dans le courant de cette semaine pour demander au directeur de l’éducation de prendre les dispositions qui s’imposent afin que ces bulletins soient remis aux élèves dans les meilleurs délais possibles”, rassure Mr Lamari.

L. Beddar

In la dépêche de Kabylie du 28 juillet 2005